Social Data à l’ere des chambres d’écho : Perspective d’une analyste

Social Data à l’ere des chambres d’écho : Perspective d’une analyste

En 2024, l’influence des médias sociaux sur nos comportements ne fait aucun doute. Près de 64% de la population mondiale est active en ligne, évoluant dans un paysage numérique toujours en transformation. L’Insights Analyst joue un rôle crucial : il doit naviguer dans un océan de données issues des réseaux sociaux pour en extraire des informations pertinentes et exploitables, des insights précieux.

Mais attention : depuis le contenu que nous voyons, jusqu’aux commentaires qui apparaissent, les algorithmes qui façonnent nos expériences sur ces plateformes rendent essentiel de regarder au-delà de ce qui est présenté au premier coup d’œil.

 

Le défi des chambres d’écho et des perceptions biaisées

Imaginez-vous dans une salle aux miroirs, où chaque reflet renforce votre propre image. C’est ainsi que fonctionnent les chambres d’écho en ligne. Elles créent un environnement où nos opinions sont constamment amplifiées, donnant naissance à un phénomène psychologique trompeur : l’illusion que nos points de vue sont plus répandus qu’ils ne le sont réellement. Le résultat ? Une « illusion de la majorité » qui peut fausser notre compréhension de la réalité en ligne.

Pour comprendre véritablement le sentiment public, et comprendre les comportements des internautes, il est essentiel de comprendre ce biais des chambres d’écho qui influence l’émergence des tendances. Finalement les internautes analysés évoluent au sein de bulles déjà biaisées. Les analystes ne doivent pas se laisser emporter par ce même biais.

La quête d’une image fidèle des opinions en ligne

Les deux biais cognitifs majeurs sont: « l’illusion de la majorité » et « l’effet de faux consensus ».

L’illusion de la majorité est un phénomène psychologique qui pousse les individus à croire que leurs opinions sont plus partagées qu’elles ne le sont en réalité. Cet effet est renforcé par l’exposition quasi exclusive à des contenus similaires aux nôtres, créant ce que l’on appelle des chambres d’écho. L' »illusion de la majorité » peut fausser notre compréhension, les voix les plus fortes et les plus visibles donnant souvent l’impression d’être majoritaires alors qu’elles ne le sont pas réellement.

Au-delà des contenus que nous voyons dans nos feeds, les algorithmes des plateformes peuvent aussi cibler quels commentaires sont vus au sujet de ce contenu. C’est ce que l’on appelle « l’effet de faux consensus » : il nous conforte dans l’idée que nos opinions sont non seulement valides, mais aussi largement partagées, alors qu’elles sont souvent marginales. Notre dépendance aux réseaux sociaux crée une réalité filtrée par les algorithmes.

Cela peut ainsi donner l’impression aux internautes que certaines opinions ou tendances sont plus répandues qu’elles ne le sont réellement. Parfois un décideur marketing/communication qui n’emploie pas d’outils de social listening peut se retrouver piégé par ces biais.

Face à cette réalité « filtrée » comment obtenir une vision objective des opinions et des tendances en ligne ?

Pour mieux appréhender la perception réelle d’un sujet, qu’il s’agisse d’une campagne, d’un produit ou d’une opinion, il est essentiel de reconnaître que notre vision personnelle du sujet ne constitue pas une image complète ou précise de la globalité du sujet. L’illusion de la majorité peut faire passer n’importe quelle opinion pour une tendance dominante, mais cela ne signifie pas qu’elle reflète l’opinion majoritaire.

En tant que dirigeant d’organisation, ou professionnel des insights, du marketing, de la communication… il est crucial de prendre en compte ce biais, pour

  • remettre en question les récits rencontrés en ligne et rechercher activement des perspectives diverses
  • éviter de considérer chaque tendance sur les réseaux sociaux comme un phénomène culturel global touchant tout le monde.

Les tendances peuvent être utiles pour concevoir des produits ou des campagnes de pub, mais pour les exploiter efficacement, il est nécessaire d’identifier les communautés en ligne spécifiques d’où elles émergent.

Certaines personnes choisissent de garder le silence en ligne sur des sujets controversés, alors que d’autres expriment leur opinion sur des thèmes plus ou moins sensibles. S’appuyer sur un faux consensus est un risque pour les marques. Cela peut rapidement passer d’un simple malentendu à une véritable crise de réputation.

Les dirigeants d’organisations et les professionnels du marketing ne devraient pas supposer que ce qu’ils observent reflète les perceptions de l’ensemble de leur public cible au risque de créer des campagnes qui manquent leur objectif. Pour créer lien authentique avec la cible d’une marque, il est crucial d’aller au-delà des apparences en menant des études approfondies sur les différentes communautés.

Dépasser les chambres d’écho : une méthode holistique 

Pour relever ces défis, j’utilise une méthode en trois volets conçue pour capturer l’essence véritable des discussions en ligne. Il est essentiel de dépasser les chambres d’écho et de combiner différentes sources d’analyse. Voici une méthode structurée en trois volets qui permet de mieux comprendre l’ensemble des conversations et des perceptions :

 

01. Analyse des conversations en ligne :

  • Suivre les tendances dans le temps : identifier ce qui a fonctionné ou non, et pourquoi.
  • Examiner les indicateurs clés : analyser non seulement la portée, l’engagement et le volume de publications, mais aussi le ton, le contenu et les émotions derrière chaque échange.
  • Explorer les données démographiques des auteurs : elles fournissent des informations précieuses sur les communautés liées à des thèmes spécifiques, même si cela ne présente qu’une partie d’un ensemble plus large.

02. Comprendre l’audience et les communautés en son sein :

  • Segmenter pour personnaliser : Utiliser les données comportementales pour adapter vos messages et offres, en créant un lien plus profond avec chaque communauté ou groupe.
  • Identifier les opportunités : En explorant des segments sous-représentés, on peut non seulement étendre la portée mais aussi innover en fonction des attentes spécifiques de ces publics.
  • Renforcer la fidélité : Une approche granulaire et ciblée vous permettra d’améliorer la pertinence de vos contenus et de bâtir une communauté fidèle autour de votre marque.

03. Exploiter les modèles de recherche :

  • Anticiper les besoins non exprimés : Analyser les comportements de recherche (sur les moteurs de recherche) pour détecter les lacunes dans votre offre ou les questions non résolues.
  • Comprendre les « audiences silencieuses » : Ces consommateurs qui interagissent peu ou pas avec la marque, mais qui recherchent de l’information sur les moteurs, peuvent fournir des informations essentielles sur leurs préoccupations et leurs attentes.
  • Etre proactif : Exploiter ces insights permet d’anticiper les tendances émergentes et de prendre des décisions stratégiques avant vos concurrents.

Nous sommes convaincus que c’est en combinant ces 3 approches de manière holistique que l’on peut obtenir la vision la plus complète

L’équilibre est la clé. En combinant une vue d’ensemble des internautes avec une analyse fine des personnalités en ligne – y compris les discussions, les communautés, et les recherches – tout en tenant compte du contexte du monde réel, nous pouvons obtenir une image plus précise de la réalité des consommateurs et des parties prenantes.

Cette approche holistique permet d’aller au-delà du bruit généré par les groupes les plus visibles en ligne. Elle offre aux marques la possibilité de se connecter avec les audiences silencieuses, dont les voix sont souvent noyées dans le tumulte des médias sociaux.

En fin de compte, c’est cette compréhension nuancée et contextualisée qui permet aux marques de développer des stratégies qui résonnent véritablement avec leur public, tout en naviguant habilement dans les eaux parfois troubles des médias sociaux.

 

Si votre marque souhaite une vue équilibrée et complète des sujets d’intérêt affectant son organisation, et qui reflète mieux la complexité et la diversité de l’expérience de ses communautés en ligne, vous pouvez nous contacter. Nous proposons un accompagnement de vos équipes d’experts en appliquant notre approche holistique.

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Le 19 juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel de sécurité de CrowdStrike a provoqué le crash de 8,5 millions d’ordinateurs sous Windows. Cela a entraîné la plus grande panne informatique de l’histoire. Cette coupure a touché divers secteurs à l’échelle mondiale, perturbant surtout les compagnies aériennes, les banques, les hôpitaux et les services gouvernementaux. Le préjudice financier est estimé à au moins 10 milliards de dollars.

D’après Cirium, qui se présente comme « la source la plus fiable au monde en matière d’analyse aéronautique », 5 078 vols, soit 4,6 % des vols programmés ce jour-là, ont été annulés à l’échelle mondiale.

 

Mais c’était quoi le bug en fait ?

Rapidement, sans rentrer dans les détails trop techniques, la mise à jour de CrowdStrike a entraîné l’entrée des ordinateurs dans une boucle de redémarrage. L’erreur a été identifiée en quelques heures et un correctif a été déployé, mais celui-ci est assez complexe à réaliser pour une personne dont ce n’est pas le métier.

Un utilisateur Windows subissant le problème CrowdStrike

Un sentiment de panique généralisé

Tout cela a engendré un climat de panique en ligne, avec des entreprises et des employés incapables d’accéder à leurs outils de travail. A titre de comparaison en seulement 24 heures, on a compté 2,3 millions de conversations, soit un peu moins que le nombre de discussions qu’il y a eu en une semaine autour des JO de Paris 2024, qui s’élève à 2,8 millions.

Mentions CrowdStrike & Paris 2024

Dans ce contexte, Vincent Flibustier tweete une fake news ajoutant au chaos

L’absence de communication claire a exacerbé les tensions, ajoutant à la confusion générale et à la sensation de chaos numérique. Et c’est sur cette situation que Vincent Flibustier, formateur en citoyenneté numérique et spécialiste en « fake news », a réussi à surfer. Avec son photo montage, il a fait croire que c’était son premier jour chez CrowdStrike et qu’il venait de faire une mise à jour avant de prendre son après-midi.

Sur X, les internautes ont spéculé sur les causes de ce bug

Dans ce climat de panique totale, mêlant manque d’information, tension et blague, sa fake news s’est propagée rapidement sur X, notamment auprès des internautes peu suivis / non influenceurs. Seuls deux comptes avec plus d’abonnés qui lui (300K et 200K) ont relayé son post, ce qui ne peut justifier à lui seul l’ampleur de l’écho en ligne.

Lui-même donne plusieurs raisons expliquant pourquoi cela a fonctionné :

  1. Aucun coupable n’a encore été désigné.
  2. Le coupable apparent est perçu comme « idiot ».
  3. Les gens ont besoin d’informations inédites.
  4. La fake news est écrite en anglais pour une plus large diffusion, et surtout c’est une communauté qui ne sait pas qui il est.
  5. Détournement de l’attention avec les doigts de nain, ce qui fait qu’on se concentre moins sur le mauvais déroutage.
  6. Le biais de confirmation : « L’information me plaît, elle est donc vraie ».
  7. La fake news est poussée par une communauté qui sait que c’est une blague.

Et c’est certainement le fait d’avoir communiqué en anglais qui a contribué à faire de cette publication un véritable buzz. En effet, les mentions émises depuis les États-Unis représentent plus de la moitié des conversations sur le sujet, suivis par les mentions émises depuis la Turquie et le Japon.

Part des mentions sur CrowdStrike
Part des mentions sur la publciation de Vincent Flibustier

On retrouve une audience similaire chez les internautes ayant relayé le tweet de Vincent Flibustier par citations ou retweet. Près de la moitié proviennent des États-Unis, suivis du Japon, puis de la France, sa communauté.

Quid de la réaction de CrowdStrike ?

À la suite de cet évènement, l’entreprise a cherché à être la plus transparente possible sur ce qui est arrivé en publiant un long rapport détaillant ce qui a mal tourné et pourquoi. Elle s’est engagée à améliorer ses méthodes de test pour éviter de futures erreurs et offre. Ce rapport est mis en avant en haut de leur site, accompagné d’un message d’excuse du CEO de CrowdStrike, George Kurtz.

En revanche, il n’est pas certain qu’il ait été judicieux de mettre en avant les bons d’achat de 10 dollars de crédits Uber Eats offerts aux employés pour le « travail supplémentaire » fourni pour aider les clients de CrowdStrike. D’autant plus que certains de ces bons d’achat étaient invalides…

La gestion de crise de CrowdStrike souligne l’importance de la réactivité en ligne. C’est ainsi que chez Digital Insighters nous décryptons les événements marquants, en remontant les origines de l’événement en ligne pour mieux en comprendre les mécaniques, afin de pouvoir réagir en adéquation.

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Depuis quelques semaines, la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 attise les curiosités. Il faut dire que le talentueux Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, travaille depuis deux ans sur cet événement. Sur les réseaux sociaux, de nombreux pronostics ont été faits quant à la participation de certaines personnalités. Cette semaine, les internautes et les journalistes ont pu apercevoir Lady Gaga et Céline Dion dans les rues de Paris. Ce ne sont pas les seules personnalités à avoir été mentionnées en ligne, où les internautes ont spéculé ces dernières semaines en partageant leurs meilleurs pronostics et leurs aspirations.

Qui a été le plus évoqué en ligne ? Voici le top des personnalités au cœur des rumeurs sur ces 30 derniers jours pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.

 

Céline Dion, Snoop, Lady Gaga, Aya Nakamura et Michael Jordan sont au top des conversations

 

Parmi les célébrités les plus citées et qui génèrent le plus de réactions en ligne, en tête on note :

 

  • Céline Dion, que l’on a aperçu a l’aéroport du Bourget mardi matin, et vu filer chez la Maison Dior.
  • Lady Gaga quant à elle a été aperçue dans les rues de Paris puis en pleine répétition sur une scène flottante sur la Seine lundi dernier.
  • Snoop a été également confirmé comme porteur de la flamme Olympique à Saint-Denis, il est arrivé à Paris lundi, et ne s’en est pas caché sur ses réseaux sociaux.
  • Longtemps en tête des prédictions, la présence d’Aya Nakamura semble bien confirmée. La chanteuse se produira ce soir accompagnée des musiciens de la Garde Républicaine et des choristes du Chœur de l’Armée française.
  • Enfin, Michael Jordan prévoirait de se rendre à Villeneuve-d’Ascq pour les épreuves de basket.

 

D’autres noms ont circulé comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin et Jean-Jacques Goldman

Parmi les noms qui ont le plus circulé cette semaine, on a vu des artistes comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin, Jean-Jacques Goldman, Pharrell Williams, Yseult ou encore Marc Ceronne. Et des athlètes ou personnalités publiques comme Zinédine Zidane, Marie-José Perrec, Thomas Pesquet, Omar Sy ou encore Jean-Claude Van Damme. Mais rien n’est confirmé à date.

 

Les spéculations ont animé les conversations et les contenus en ligne ces dernières semaines. Nous avons hâte de voir si les pronostics des internautes se confirment ce soir. Bonne célébration !

La  hype autour de l’intelligence artificielle a-t-elle atteint son pic ?

La hype autour de l’intelligence artificielle a-t-elle atteint son pic ?

Depuis plusieurs mois, nous avons tous testé les plateformes d’IA après leur mise en service, et le soufflet commence à retomber d’après les premiers indicateurs. La hype est-elle passée ?

Le nombre de visites sur l’application ChatGPT a diminué le mois dernier.

Les « generative AI » semblent être de plus en plus performantes et utilisées à en voir le traitement qu’elles reçoivent dans la presse et les réseaux sociaux. Mais est-ce vraiment le cas ?

Après avoir ralenti sa croissance au cours des trois derniers mois, ChatGPT a enregistré une baisse de 9,7 % de son trafic mondial entre mai et juin, selon Similarweb. Aux États-Unis, la baisse d’un mois sur l’autre était de 10,3 %.

Le nombre de visiteurs uniques sur le site web de ChatGPT a diminué de 5,7 %. Le temps passé par les visiteurs sur le site a également diminué de 8,5 %.

Malgré tout, ChatGPT attire toujours plus de visiteurs que bing.com, le moteur de recherche de Microsoft, ou Character.AI, le deuxième chatbot AI autonome le plus populaire. Le trafic sur Character.AI a baissé de 32 % d’un mois à l’autre.

Par ailleurs, Google Trends indique une baisse du volume de recherche des internautes pour les termes tels que ChatGPT, OpenAI, Generative AI, GPT etc…

Un récent sondage réalisé auprès de 2 000 américains par The Verge a révélé que, malgré l’attention médiatique, moins de 60 % des Américains ont entendu parler de ChatGPT ou l’ont essayé. Les points clés de cette étude concernant la notoriété des Generative AI :

  • L’IA attire l’attention, mais l’utilisation réelle des outils est encore relativement limitée. Beaucoup de gens ont entendu parler d’outils d’IA populaires comme ChatGPT, mais ne les ont pas utilisés.

 

  • Divisions générationnelles : les Millennials et la génération Z sont les principaux utilisateurs d’outils d’IA, tandis que les générations plus âgées en sont moins familières.

 

  • Attentes et impact : malgré une utilisation limitée, les gens ont de grandes attentes quant à l’impact de l’IA sur la société, croyant qu’elle aura un effet significatif par rapport à d’autres technologies récentes comme les véhicules électriques et les NFT.

Ceci étant, l’intérêt pour les IA génératives est plus que toujours présent, malgré la baisse de trafic.

Fait intéressant, selon IOT Analytics, entre le premier trimestre et le deuxième trimestre 2023, le sujet des IA génératives a progressé en volume et en importance, dépassant les sujets RSE et « sustainability » par exemple.

Alors est-ce qu’on parle d’une tendance à la hausse ou à la baisse concernant l’utilisation et l’adoption des IA génératives ?

L’IA générative en est encore à ses débuts.

Le déclin de l’engouement autour de l’IA générative ne signifie pas que l’IA générative est en recul, mais indique simplement une baisse tout à fait habituelle suite à en effet de hype. De nombreuses entreprises intègrent davantage de fonctionnalités d’IA générative dans leurs produits et leurs services existants (comme Canva, Adobe, Dropbox etc…), de nouvelles start-ups travaillent sur des solutions d’IA verticales, des automatisations spécifiques à l’industrie et des outils pour déployer en toute sécurité l’IA générative au sein des organisations.

Dawn Capital a publié une analyse intéressante sur le potentiel des start-ups d’IA générative en Europe, démontrant que nous ne sommes qu’au début de l’histoire. Comparé à d’autres vagues technologiques, l’IA générative est un domaine où les start-ups européennes ont un potentiel et un rôle à jouer : des modèles de base (open source) jusqu’aux outils et à l’infrastructure des LLM (Language Model Models), en passant par les applications concrètes.

Source : VC café