JO 2024 : Les jeux de la parité

JO 2024 : Les jeux de la parité

Les Jeux olympiques de Paris 2024 marquent une étape historique : pour la première fois, la parité parfaite entre athlètes hommes et femmes est atteinte. Un symbole fort, car c’est à Paris en 1900 que les femmes ont fait leur première apparition aux JO. Plus d’un siècle plus tard, la boucle est bouclée, célébrant l’égalité des genres sur la même scène mondiale qui a vu naître leur aventure olympique.

Avec une présence féminine plus forte que jamais, les Jeux de 2024 sont l’occasion de célébrer les moments marquants qui ont mis en lumière les femmes durant ses JO, transformant certaines en véritables icônes d’empowerment.

 

Les femmes au sommet des nations, avec une part conséquente de médailles

Les Jeux olympiques de 1900 à Paris ont marqué l’entrée des femmes dans la compétition, avec seulement 22 participantes, soit moins de 2 % des athlètes, et n’étaient admises que pour quelques épreuves dites « compatibles avec leur féminité et leur fragilité ». Cette participation, bien que limitée, a jeté les bases pour les futures générations d’athlètes féminines.

Aujourd’hui, les athlètes féminines portent trois des cinq puissances sportives, en remportant le plus grand nombre de médailles. La part des médailles féminines représente plus de la majorité pour États-Unis, la Chine et l’Australie. En prenant en compte les épreuves mixtes, cette part atteint respectivement 63% pour la Chine et 62% pour l’Australie.

Top 5 des médailles gagnées par des femmes aux JO Paris 2024 jeux olympiques women

Du côté individuel, c’est la nageuse chinoise Zhang Yufei qui s’est imposée comme l’athlète la plus médaillée, décrochant six médailles à elle seule.

En 124 ans, les femmes sont passées de pionnières à forces incontournables du sport. Aujourd’hui, elles brillent sur les podiums et façonnent l’avenir du sport, illustrant une transformation profonde et inspirante qui marque leur place de choix dans cette arène mondiale.

Les JO 2024 marquent de nombreuses distinctions marquantes et des records battus pour le sport féminin

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été marqués par des performances féminines exceptionnelles, établissant de nouveaux records et remportant des distinctions historiques.

Parmi les moments forts, quatre nations ont remporté leur toute première médaille d’or, avec trois victoires féminines : Thea LaFond pour la Dominique au triple saut, Adriana Ruano Oliva pour le Guatemala au tir, et Julien Alfred pour Sainte-Lucie sur le 100 mètres.

Des athlètes sont entrées dans l’histoire grâce à leurs accomplissements. Entre autres : Cindy Ngamba a laissé son empreinte sur ces Jeux en remportant la première médaille pour l’équipe des réfugiés, tandis que Kaylia Nemour a offert au continent africain sa toute première médaille en gymnastique. Manu Bhaker est devenue la première Indienne à remporter une médaille olympique, et la seule depuis l’indépendance à en obtenir deux lors de la même olympiade.

Sur la piste, Sifan Hassan a battu le record olympique du marathon féminin, parcourant les 42,195 km en 2h 22min et 55sec. C’est aussi la première fois que les Jeux se clôturent par le marathon féminin, remplaçant ainsi la traditionnelle épreuve masculine. Sydney McLaughlin-Levrone a dominé le 400m haies en battant le record du monde et Marileidy Paulino a de son côté surpassé le légendaire record du 400m, établi par Marie-José Pérec en 1996, et ajoutant un chapitre glorieux à l’histoire de l’athlétisme féminin.

Les Jeux de 2024 ont également battu des records de fréquentation pour les sports féminins, avec 66 000 spectateurs pour le rugby féminin au Stade de France, 26 500 pour le handball féminin et un record européen pour le basketball féminin avec 27 000 spectateurs à Lille.

Les femmes sur le toit de réseaux sociaux

Top 10 athlètes JO Paris 2024 réseaux sociaux social media athletes Olympics

Au-delà des performances athlétiques, les femmes se sont également démarquées par leur visibilité sur les réseaux sociaux. Dans le top 10 des athlètes les plus mentionnés et engageants, le podium est accaparé par trois sportives : la boxeuse Imane Khelif ainsi que les deux gymnastes Rebeca Andrade et Simone Biles

Bien que la boxeuse algérienne doive une partie de ses mentions à la polémique en début de compétition au sujet de son identité de genre, elle a suscité par la suite de nombreux messages de soutien.

Rebeca Andrade a été portée par ses supporters brésiliens très actifs.

Simone Biles se distingue tout particulièrement comme l’athlète la plus engageante, notamment grâce à sa couverture médiatique et sa présence sur TikTok tout au long de la compétition. En menant Team USA à une nouvelle médaille d’or, elle a renforcé son statut de gymnaste olympique américaine la plus décorée de tous les temps et d’icône sportive.

@simonebilesowens

aayyyyeeee team final lets get it !!!!!

♬ Where Them Girls At - Megan Thee Stallion

Ces femmes inspirantes faisant le buzz pour leur attitude "badass"

Au cours des deux semaines d’olympiades, d’autres athlètes féminines ont attiré l’attention des réseaux sociaux, créant le buzz lors de moments marquants.

Commençons par la tireuse sud-coréenne, Kim Ye Ji, qui est devenue virale pour son « aura ». Lors du tir, elle affiche une attitude détendue avec élégance et confiance : main dans la poche, équipement digne d’un film d’action, et le doudou de sa fille suspendu à la main. Il n’en fallait pas plus pour que Kim devienne une icône de ses JO et fascine le public. En remportant la médaille d’or dans sa discipline et établissant un nouveau record, l’intérêt envers elle n’a fait que de s’accentuer.

Publications mentionnent la tireuse

Ensuite, l’équipe féminine brésilienne de gymnastique a capté l’attention du monde en remportant la première médaille de bronze de leur pays dans cette discipline. Après une chute durant l’échauffement, qui lui a valu une blessure à l’arcade sourcilière, Flávia Saraiva n’a pas démérité pour performer avec un look de battante, et ainsi aider son équipe à monter pour la première fois de l’histoire sur le podium. L’exploit sportif et le look badass ont rapidement obnubilé les internautes.

Publications mentionnent la gymnaste

Des fan art et des clips sont partagés, mettant en avant le charisme et la « badass » attitude de ces femmes, figures de puissance.

Paris 2024 a également mis en lumière des histoires inspirantes, comme celle de l’escrimeuse égyptienne Nada Hafez, qui a concouru enceinte de sept mois, ou encore celle de Ni Xia Lian qui, à 61 ans, est devenue la joueuse de tennis de table la plus âgée à remporter un match olympique.

L'impact de l'image des femmes va au delà du sport

L’empowerment féminin se manifeste également dans d’autres domaines. L’époque des contes de princesses passives semble désormais révolu, laissant place à des figures féminines puissantes et indépendantes. Cette transformation se reflète dans la culture populaire, où des personnages comme Enola Holmes ou encore des films comme La demoiselle et le Dragon et Barbie participent à déconstruire les stéréotypes traditionnels.

Le documentaire produit par Netflix sur Simone Biles a débuté avec 4,7 millions de vues dès la première semaine et s’est maintenu dans le top 10 des séries les plus regardées pendant quatre semaines consécutives, démontrant l’inspiration que les femmes leaders suscitent en incarnant force et résilience. On peut aussi noter la figure de Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis et candidate aux prochaines élections, qui incarne cette nouvelle ère par sa présence en politique et son leadership.

Notre société est friande d'histoires de femmes, de figures féminines prêtes à en découdre, tant à l'écran que dans la réalité.

De l’héritage des athlètes de 1900 à l’empowerment des sportives modernes, les Jeux olympiques illustrent comment les femmes continuent de repousser les limites et d’écrire l’histoire. L’analyse de leurs exploits et du retentissement en ligne donne une vision de la place qu’elles occupent aujourd’hui, non seulement dans le monde sportif, mais aussi dans la société en général.

Sources : Olympics, Netflix

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Le 19 juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel de sécurité de CrowdStrike a provoqué le crash de 8,5 millions d’ordinateurs sous Windows. Cela a entraîné la plus grande panne informatique de l’histoire. Cette coupure a touché divers secteurs à l’échelle mondiale, perturbant surtout les compagnies aériennes, les banques, les hôpitaux et les services gouvernementaux. Le préjudice financier est estimé à au moins 10 milliards de dollars.

D’après Cirium, qui se présente comme « la source la plus fiable au monde en matière d’analyse aéronautique », 5 078 vols, soit 4,6 % des vols programmés ce jour-là, ont été annulés à l’échelle mondiale.

 

Mais c’était quoi le bug en fait ?

Rapidement, sans rentrer dans les détails trop techniques, la mise à jour de CrowdStrike a entraîné l’entrée des ordinateurs dans une boucle de redémarrage. L’erreur a été identifiée en quelques heures et un correctif a été déployé, mais celui-ci est assez complexe à réaliser pour une personne dont ce n’est pas le métier.

Un utilisateur Windows subissant le problème CrowdStrike

Un sentiment de panique généralisé

Tout cela a engendré un climat de panique en ligne, avec des entreprises et des employés incapables d’accéder à leurs outils de travail. A titre de comparaison en seulement 24 heures, on a compté 2,3 millions de conversations, soit un peu moins que le nombre de discussions qu’il y a eu en une semaine autour des JO de Paris 2024, qui s’élève à 2,8 millions.

Mentions CrowdStrike & Paris 2024

Dans ce contexte, Vincent Flibustier tweete une fake news ajoutant au chaos

L’absence de communication claire a exacerbé les tensions, ajoutant à la confusion générale et à la sensation de chaos numérique. Et c’est sur cette situation que Vincent Flibustier, formateur en citoyenneté numérique et spécialiste en « fake news », a réussi à surfer. Avec son photo montage, il a fait croire que c’était son premier jour chez CrowdStrike et qu’il venait de faire une mise à jour avant de prendre son après-midi.

Sur X, les internautes ont spéculé sur les causes de ce bug

Dans ce climat de panique totale, mêlant manque d’information, tension et blague, sa fake news s’est propagée rapidement sur X, notamment auprès des internautes peu suivis / non influenceurs. Seuls deux comptes avec plus d’abonnés qui lui (300K et 200K) ont relayé son post, ce qui ne peut justifier à lui seul l’ampleur de l’écho en ligne.

Lui-même donne plusieurs raisons expliquant pourquoi cela a fonctionné :

  1. Aucun coupable n’a encore été désigné.
  2. Le coupable apparent est perçu comme « idiot ».
  3. Les gens ont besoin d’informations inédites.
  4. La fake news est écrite en anglais pour une plus large diffusion, et surtout c’est une communauté qui ne sait pas qui il est.
  5. Détournement de l’attention avec les doigts de nain, ce qui fait qu’on se concentre moins sur le mauvais déroutage.
  6. Le biais de confirmation : « L’information me plaît, elle est donc vraie ».
  7. La fake news est poussée par une communauté qui sait que c’est une blague.

Et c’est certainement le fait d’avoir communiqué en anglais qui a contribué à faire de cette publication un véritable buzz. En effet, les mentions émises depuis les États-Unis représentent plus de la moitié des conversations sur le sujet, suivis par les mentions émises depuis la Turquie et le Japon.

Part des mentions sur CrowdStrike
Part des mentions sur la publciation de Vincent Flibustier

On retrouve une audience similaire chez les internautes ayant relayé le tweet de Vincent Flibustier par citations ou retweet. Près de la moitié proviennent des États-Unis, suivis du Japon, puis de la France, sa communauté.

Quid de la réaction de CrowdStrike ?

À la suite de cet évènement, l’entreprise a cherché à être la plus transparente possible sur ce qui est arrivé en publiant un long rapport détaillant ce qui a mal tourné et pourquoi. Elle s’est engagée à améliorer ses méthodes de test pour éviter de futures erreurs et offre. Ce rapport est mis en avant en haut de leur site, accompagné d’un message d’excuse du CEO de CrowdStrike, George Kurtz.

En revanche, il n’est pas certain qu’il ait été judicieux de mettre en avant les bons d’achat de 10 dollars de crédits Uber Eats offerts aux employés pour le « travail supplémentaire » fourni pour aider les clients de CrowdStrike. D’autant plus que certains de ces bons d’achat étaient invalides…

La gestion de crise de CrowdStrike souligne l’importance de la réactivité en ligne. C’est ainsi que chez Digital Insighters nous décryptons les événements marquants, en remontant les origines de l’événement en ligne pour mieux en comprendre les mécaniques, afin de pouvoir réagir en adéquation.

UFC 300 : Quand les réseaux sociaux s’enflamment

UFC 300 : Quand les réseaux sociaux s’enflamment

Dans la nuit du 13 au 14 avril s’est déroulée la 300ᵉ édition de l’UFC. Son président, Dana White, a voulu marquer le coup et promettait « la plus grande soirée de l’histoire des sports de combat ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que la promesse a été tenue. Au-delà des performances sportives de haut niveau, cet événement a suscité un véritable engouement sur les réseaux sociaux, démontrant la popularité grandissante du MMA.

Un événement 10 fois plus discuté que le match de Ligue des Champions de football entre Barcelone et le PSG

Sur une semaine, le hashtag #UFC300 a généré 1 million de mentions sur les réseaux sociaux, avec un pic à 736K. C’est plus de 10 fois plus que le quart de finale de la Ligue des champions opposant le PSG et le FC Barcelone, qui s’est déroulé quelques jours avant et avait généré 94 000 mentions (68 600 mentions en pic).

Graphique des mentions générées par le hashtag #UFC300 (1 million de mentions) et le quart de finale de la ligue des champions #PSGFCB (68 600 mentions).

De plus, le soir des combats et le jour suivant, le pic a atteint près de 736 800 mentions, témoignant de l’excitation des fans. À titre de comparaison, l’UFC 299 (le précédent grand événement de l’organisation) avait atteint un pic de 396 600 mentions sur les réseaux sociaux.

Graphique des mentions générées par le hashtag de l'UFC 300 (736 800  mentions) et celui de l'UFC 299 (396 600 mentions).

Par ailleurs, l’organisation américaine engage bien plus que la compétition de football (22,4 M vs 587 K d’engagement). Cela démontre l’implication importante dont peuvent faire preuve les fans des sports de combat.

Graphique montrant la différence entre l'engagement généré par le hashtag de l'UFC 300 et celui du quarts de finale de la ligue des champions (plus de 500 K engagement).

Une soirée qui a tenu ses promesses de divertissement !

Des bonus de 300 000 $, 12 actuels ou anciens champions à l’affiche, 3 ceintures mises en jeu… Tout a été pensé pour créer du spectacle et marquer les esprits. L’objectif était d’ajouter une motivation aux combattants et de faire vibrer les fans. Pour information, les bonus attribués lors des autres événements s’élèvent à 50 000$ et récompensent les combattants pour un KO, une soumission ou une performance remarquable.
La soirée a tenu ses promesses : des vidéos des moments clés de la soirée ont fait le tour des réseaux sociaux et atteignent des millions de vues, démontrant l’engouement du public.

7,2 M vues
2,9 M vues

UFC 300 : Un Triomphe Commercial

Au-delà de son impact sur les réseaux sociaux, l’UFC 300 a connu un succès commercial. L’événement s’est tenu à guichets fermés à la T-Mobile Arena de Las Vegas, générant plus de 16,5 millions de dollars rien que de la vente de billets. C’est la troisième meilleure performance de l’histoire de l’organisation en termes de recettes billetterie.
En ce qui concerne les ventes de pay-per-view, bien que le chiffre exact n’ait pas encore été révélé, l’UFC prévoit de dépasser le million de ventes. C’est un niveau qu’elle n’avait plus atteint depuis 2021, avec sa superstar Conor McGregor
Enfin, l’UFC 300 a bénéficié d’une importante couverture médiatique, aussi bien sur les chaînes sportives comme ESPN et RMC Sport que dans la presse, avec des articles dans des journaux généralistes français comme Le Parisien et Ouest France.

Ce succès démontre la montée en puissance du MMA et de l’UFC, qui s’impose désormais comme un acteur incontournable du paysage sportif mondial. Pour les marques, s’associer à un tel événement représente une opportunité unique de toucher une audience passionnée et engagée. L’UFC 300 a ainsi prouvé que le MMA était devenu un levier marketing puissant, à même de générer un engouement et une visibilité à la hauteur des plus grandes compétitions mondiales.

Dans un contexte où le MMA, porté par des événements tels que l’UFC 300, attire l’attention massive des médias et des internautes, les marques sont tentées de s’associer à cette passion et cette énergie. Cependant, il est crucial de reconnaître que ce milieu n’est pas sans ses controverses. Des incidents, tels que des accusations de violences conjugales, des échanges virulents entre les combattants, et des prises de position politiques parfois extrêmes de certains acteurs, peuvent ternir l’image des marques associées. Avant de plonger dans ce milieu en tant que partenaire, il est primordial de peser ces risques et d’adopter une approche réfléchie pour préserver l’image de marque.

Les opportunités et limites de l’esport olympique

Les opportunités et limites de l’esport olympique

L’esport olympique est un sujet qui provoque de nombreux débats en ligne. Présentant des opportunités variées pour l’olympisme comme pour le sport électronique, l’intégration de cette discipline à une compétition conçue pour le sport traditionnel s’avère complexe.

L’esport olympique aujourd’hui

Le Comité Olympique, ou CIO, a pour volonté d’exercer une présence dans le monde de l’esport, ce qui semble faire sens. Ce milieu permettrait notamment au CIO de toucher un public plus jeune que celui des Jeux Olympiques, ayant du mal à se renouveler. C’est ainsi qu’une première itération d’évènement olympique dédié à l’esport a vu le jour en juin 2023 : les Séries olympiques d’Esports.

Le concept est proche de celui des J.O. traditionnels : plusieurs jeux sont sélectionnés à l’avance, sur lesquels des compétiteurs s’affrontent pour obtenir une place sur le podium.

Les jeux qui furent choisis pour les Séries olympiques d’Esports, ou OES, sont uniquement des jeux pouvant être apparentés à des sports réels. Certains demandent même une pratique physique très proche de celle d’un sport traditionnel. Parmi eux on compte Virtual Taekwondo, Zwift pour le cyclisme ou même Fortnite, transformé en un jeu de tir sur cible pour l’occasion.

Un premier pas dans l’esport, mais à quel prix ?

L’évènement a suscité de nombreuses discussions en ligne, initiées par des communautés ne suivant pas les Jeux Olympiques traditionnels.

Alors, dans quelle mesure les Séries olympiques d’Esports ont-elles vraiment réussi à atteindre et satisfaire les amateurs du sport électronique ? Quelles sont les pistes d’amélioration et les opportunités envisageables pour le développement de l’esport olympique ?

Grâce à une pluralité de plateformes d’audience et de Listening, Digital Insighters donne sens à toutes ces données et propose des réponses à ces interrogations en se fondant sur des données qualitatives et quantitatives collectées en ligne.

Auteurs uniques

Mentions analysées

Engagement sur les médias sociaux

En savoir plus sur les enjeux et opportunités de l’esport olympique

Notre étude est composée de quatre parties distinctes :

Performances détaillées des OES

Analyse des discussions en ligne traitant de l’esport olympique

Étude des limites organisationnelles de l’esport olympique

Exploration des nombreuses opportunités offertes par l’esport olympique

Téléchargez gratuitement l’étude complète ci-dessous.

Quels seraient les plans derrière le re-branding de Twitter sous X ?

Quels seraient les plans derrière le re-branding de Twitter sous X ?

Le changement, perçu comme soudain, de nom et d’identité de Twitter pour passer à X a provoqué une vague de questionnements sur les raisons qui poussent le CEO, Elon Musk, et ses dirigeants à prendre cette décision. Quand certains jugent la nouvelle identité, d’autres spéculent sur les ambitions qui se cachent derrière ce changement drastique.

 

Twitter devient X, Elon Musk affirme l’ambition de créer un marché en ligne mondial.

Elon Musk a officiellement rebrandé son entreprise Twitter en X la semaine dernière. Le PDG de Twitter a déclaré que la nouvelle application X sera « axée sur l’audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/banques – créant ainsi un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités. Alimenté par l’intelligence artificielle, X nous connectera tous de manière que nous commençons à peine à imaginer. »

La déclaration reste vaste et vague car seul le logo a changé.

 

Il y a 3 hypothèses d’ambitions derrière ce re-branding de Twitter.

L’ambition : créer une « everything app »

La première repose sur des déclarations précédentes d’Elon Musk. En Octobre 2022, il a déjà parlé de créer une « application tout-en-un » similaire aux super applications chinoises WeChat ou AliPay qui combinent les réseaux sociaux, les transactions financières, les achats en ligne, et bien plus encore.

Hypothèse : Twitter a récemment restreint l’accès gratuit à son API, serait-ce pour empêcher les autres IA d’entraîner leurs modèles sur de la data Twitter ?

D’après Tech Crunch, l’entreprise a récemment restreint l’accès gratuit à son API et a mis en place d’autres restrictions pour empêcher les entreprises d’intelligence artificielle d’entraîner facilement leurs modèles sur de la data Twitter.

X (Twitter) pourrait développer des modèles d’IA avec ses propres données.

Enfin, certains spéculent que Twitter pourrait avoir l’intention de développer en interne des modèles d’IA avec ses propres données, et de créer des applications commerciales similaires à BloombergGPT.

L’accueil du nouveau nom de Twitter est mitigé, et le trafic mondial sur la plateforme se contracte.

Quoiqu’il en soit, face à ce nouveau nom, l’accueil des utilisateurs de la plateforme est mitigé, comme l’indique la teneur des publications à propos de ce changement de nom.
 

Déjà, cela fait plusieurs mois que le traffic de Twitter plonge.

 

Ces éléments confirment les conclusions de l’étude de Pew Research Center en mars 2023, selon laquelle 60% d’américains qui ont utilisé Twitter déclarent avoir fait une pause sur la plateforme pendant plusieurs semaines entre mars 2022 et mars 2023.

Et en France ?

La recherche d’alternative est clairement visible dans les conversations en ligne sur ce sujet : Mastodon, Bluesky, pour ne citer qu’eux, n’ont pas convaincu ni trouvé leur audience. Le basculement ou la potentielle désertion de Twitter n’est pas encore en cours dans l’Hexagone. D’ailleurs, certaines communautés accueillent à bras ouvert les évolutions de X (Twitter).

L’alternative la plus probable est Threads. Elle est régulièrement évoquée,  mais toujours non disponible en France ni dans l’Union Européenne à l’heure où nous écrivons ces lignes. Meta devra travailler sur une version européenne qui respecte le Règlement européen sur la protection des données (RGPD).