par Charles Guyard | 5 Août, 2024 | Actualités, Big data, Communication, Culture web, Digital intelligence, Evènement, Gestion de crise, Social data, social listening, Twitter, Veille
Le 19 juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel de sécurité de CrowdStrike a provoqué le crash de 8,5 millions d’ordinateurs sous Windows. Cela a entraîné la plus grande panne informatique de l’histoire. Cette coupure a touché divers secteurs à l’échelle mondiale, perturbant surtout les compagnies aériennes, les banques, les hôpitaux et les services gouvernementaux. Le préjudice financier est estimé à au moins 10 milliards de dollars.
D’après Cirium, qui se présente comme « la source la plus fiable au monde en matière d’analyse aéronautique », 5 078 vols, soit 4,6 % des vols programmés ce jour-là, ont été annulés à l’échelle mondiale.
Mais c’était quoi le bug en fait ?
Rapidement, sans rentrer dans les détails trop techniques, la mise à jour de CrowdStrike a entraîné l’entrée des ordinateurs dans une boucle de redémarrage. L’erreur a été identifiée en quelques heures et un correctif a été déployé, mais celui-ci est assez complexe à réaliser pour une personne dont ce n’est pas le métier.
Un sentiment de panique généralisé
Tout cela a engendré un climat de panique en ligne, avec des entreprises et des employés incapables d’accéder à leurs outils de travail. A titre de comparaison en seulement 24 heures, on a compté 2,3 millions de conversations, soit un peu moins que le nombre de discussions qu’il y a eu en une semaine autour des JO de Paris 2024, qui s’élève à 2,8 millions.
Dans ce contexte, Vincent Flibustier tweete une fake news ajoutant au chaos
L’absence de communication claire a exacerbé les tensions, ajoutant à la confusion générale et à la sensation de chaos numérique. Et c’est sur cette situation que Vincent Flibustier, formateur en citoyenneté numérique et spécialiste en « fake news », a réussi à surfer. Avec son photo montage, il a fait croire que c’était son premier jour chez CrowdStrike et qu’il venait de faire une mise à jour avant de prendre son après-midi.
Sur X, les internautes ont spéculé sur les causes de ce bug
Dans ce climat de panique totale, mêlant manque d’information, tension et blague, sa fake news s’est propagée rapidement sur X, notamment auprès des internautes peu suivis / non influenceurs. Seuls deux comptes avec plus d’abonnés qui lui (300K et 200K) ont relayé son post, ce qui ne peut justifier à lui seul l’ampleur de l’écho en ligne.
Lui-même donne plusieurs raisons expliquant pourquoi cela a fonctionné :
- Aucun coupable n’a encore été désigné.
- Le coupable apparent est perçu comme « idiot ».
- Les gens ont besoin d’informations inédites.
- La fake news est écrite en anglais pour une plus large diffusion, et surtout c’est une communauté qui ne sait pas qui il est.
- Détournement de l’attention avec les doigts de nain, ce qui fait qu’on se concentre moins sur le mauvais déroutage.
- Le biais de confirmation : « L’information me plaît, elle est donc vraie ».
- La fake news est poussée par une communauté qui sait que c’est une blague.
Et c’est certainement le fait d’avoir communiqué en anglais qui a contribué à faire de cette publication un véritable buzz. En effet, les mentions émises depuis les États-Unis représentent plus de la moitié des conversations sur le sujet, suivis par les mentions émises depuis la Turquie et le Japon.
On retrouve une audience similaire chez les internautes ayant relayé le tweet de Vincent Flibustier par citations ou retweet. Près de la moitié proviennent des États-Unis, suivis du Japon, puis de la France, sa communauté.
Quid de la réaction de CrowdStrike ?
À la suite de cet évènement, l’entreprise a cherché à être la plus transparente possible sur ce qui est arrivé en publiant un long rapport détaillant ce qui a mal tourné et pourquoi. Elle s’est engagée à améliorer ses méthodes de test pour éviter de futures erreurs et offre. Ce rapport est mis en avant en haut de leur site, accompagné d’un message d’excuse du CEO de CrowdStrike, George Kurtz.
En revanche, il n’est pas certain qu’il ait été judicieux de mettre en avant les bons d’achat de 10 dollars de crédits Uber Eats offerts aux employés pour le « travail supplémentaire » fourni pour aider les clients de CrowdStrike. D’autant plus que certains de ces bons d’achat étaient invalides…
La gestion de crise de CrowdStrike souligne l’importance de la réactivité en ligne. C’est ainsi que chez Digital Insighters nous décryptons les événements marquants, en remontant les origines de l’événement en ligne pour mieux en comprendre les mécaniques, afin de pouvoir réagir en adéquation.
par Clément Brygier | 10 Juil, 2014 | Big data, Social media
Au delà du domaine sportif, le match Brésil-Allemagne bat aussi des records sur les réseaux sociaux !
Avec pas moins de 580 000 tweets au moment où Khedira a marqué le 5ème but allemand, Twitter annonce avoir atteint un nouveau record de « Tweets par Minute ».
Ici nous pouvons observer sur une carte du monde, réalisée par Twitter avec Cartodb, de tous les tweets mentionnant les hashtag #BRAvGER ou #BRAGER. La méthodologie est un peu sommaire et mériterait d’être améliorée mais en tendance nous voyons les explosions de joie ou d’incrédulité à chaque but. Cette cartographie dynamique a le mérite de révéler deux choses importantes:
- Une demi-finale de Coupe du Monde tiens en éveil la planète. Par exemple les asiatiques tweetent beaucoup alors que le match se déroule entre 3 heures et 7 heures du matin.
- Le silence de certains pays reflète la popularité de Twitter sur ces territoires. Le plus évident ici c’est l’Allemagne qui pendant son match historique reste relativement calme. Avec un taux de pénétration de seulement 1% pour Twitter en Allemagne, on comprend mieux pourquoi ce pays attire moins l’oeil à chaque explosion de tweets.
La carte est interactive, vous pouvez naviguer dans le temps et zoomer sur chaque bulle qui représente un tweet.
Si on visualise le match Pays-Bas – Argentine qui était beaucoup moins spectaculaire et qui s’est terminé par des tirs aux buts, nous notons que le reste du monde s’est ennuyé jusqu’à la fin du match.
Les solutions pour explorer la data que nous récoltons se multiplient. La visualisation de data sous un prisme géographique ne fait que commencer à révéler ses insights.
par Clément Brygier | 26 Mai, 2014 | Actualités, Big data, Non classifié(e), Ressources Humaines
Le sujet Big Data s’étend progressivement à tous les départements de l’entreprise. Initialement porté par le marketing, la R&D et l’IT, il arrive désormais chez les ressources humaines. Le phénomène du Big Data peut profiter aux directions des Ressources Humaines notamment dans le cadre de leurs politiques RH et marketing RH.
Ce que les Data Analytics peuvent apporter aux RH :
Dans le cadre de la conférence Global Business Learning Network qui avait pour thème « Big Data & HR Analytics« , nous sommes intervenus pour présenter un cas concret de Big Data analytics. L’étude présentée porte sur les Étudiants et Jeunes Diplômés face à la recherche de stage et du premier emploi. Nous avons analysé les larges quantités de données externes provenant du web public sur les sujets de la recherche de stage et du premier emploi. De grandes thématiques en ressortent (les démarches de recherche, les lieux d’expression, l’international, les différences hommes/femmes…) ainsi que de nombreuses pistes de réflexions sur les actions à mettre en place pour mieux gérer les segments Jeunes Diplômés et Stagiaires.
L’objectif est de montrer ce que l’analyse des données peut apporter aux RH : des insights pour orienter les stratégies RH en matière de recrutement, intégration, marque employeur, marketing RH… Le cas d’usage est volontairement orienté sur un sujet qui concerne toutes les entreprises.
Nous avons conclu sur les possibilités qu’offrent les prestations reposant sur le Big Data : le temps réel permettant d’agir plus rapidement et offrant une plus grande flexibilité, la possibilité de détecter tendances et signaux faibles…
Data Analytics et Marketing RH : Le Candidate Journey
A travers cette étude, nous avons constaté que des expertises marketing et commerciales peuvent être utiles à la GRH.
Chez Digital Insighters, nous utilisons le « Customer Journey » pour mieux comprendre le parcours décisionnel d’un consommateur et pour étudier les points de contacts entre consommateurs et entreprise. Cette démarche marketing est applicable aux RH à travers le « Candidate Journey ». Notre approche permet, par exemple, d’identifier les moments clés et points de contact entre candidat et entreprise dans le processus de recrutement.
Télécharger l’étude
Suite à la conférence, nous vous proposons de télécharger l’étude complète « Data Analytics et RH : Étudiants et Jeunes Diplômés » ! Pour se faire, remplissez le formulaire, et vous recevrez le lien de téléchargement par mail.
par Audrey Fleury | 19 Mai, 2014 | Actualités, Big data, Non classifié(e)
Si vous suivez les derniers articles et tendances, vous avez forcément vu émerger le sujet du « Big data ». Cette tendance concerne plusieurs pôles de l’entreprise et les ressources humaines n’y échappent pas !
Qu’est ce que le Big Data ? Comment en tirer parti pour le service RH ? Comment piloter un projet de Big Data ? C’est ce que vous propose d’aborder la conférence Big Data et HR Analytics, organisée par Global Business Learning Network, le 23 mai prochain.
Dans le cadre de cette conférence, Digital Insighters présente en exclusivité une étude appliquée au domaine RH. L’étude a pour objectif d’illustrer les méthodologies d’analyse des données et les apports pour la fonction RH : des insights pour orienter les stratégies RH en matière de recrutement, intégration, motivation, marque employeur, marketing RH… Le cas d’usage est volontairement orienté sur un sujet qui concerne toutes les entreprises.
On ne vous en dit pas plus, venez la découvrir le 23 mai !
Le format des tables rondes
Pour vous permettre de passer d’un rôle passif de simple public à un rôle actif de participant, GBLN vous propose un format un peu différent. Vous serez assis autour de tables rondes, plutôt qu’en style amphithéâtre et, tout au long de la journée, des sessions d’une quinzaine de minutes seront dédiées uniquement à des conversations avec votre table. Ce format vous permet d’échanger avec un maximum de vos pairs et aller plus loin que les présentations et panels.
Infos pratiques
Plus d’informations sur le programme, c’est ici.
Lieu de la conférence
L’Hôtel InterContinental Avenue Marceau
64, avenue Marceau
75008 Paris
France
Et pour réserver votre place : http://www.gblnetwork.com/inscription.html