MMA, ce nouveau phénomène vu des réseaux sociaux

MMA, ce nouveau phénomène vu des réseaux sociaux

Depuis la légalisation du MMA en 2020 en France, le sport connaît une forte ascension s’imposant progressivement dans le paysage sportif. L’arrivée de ligues internationales majeures en est un signe fort : à l’image de l’UFC qui s’apprête à revenir dans la capitale pour la troisième année consécutive. L’intérêt visible sur les réseaux sociaux pour les combattants et les événements témoignent également de cet engouement. Mais la question se pose : comment est perçu le MMA en ligne ? Le MMA est-il une opportunité pour les marques ? 

À travers notre décryptage, explorons les différentes facettes de la perception du MMA en ligne, pour mieux appréhender la réputation de ce sport.

Le MMA, un engouement très visible en ligne

Vous avez sûrement entendu parler du MMA ces derniers mois. Ce phénomène a fait parler de lui et bénéficie d’une couverture médiatique de plus en plus importante. Notre décryptage, basée sur l’analyse de plus de 4,9 millions de mentions, révèle comment le MMA se positionne aujourd’hui par rapport aux autres sports et dresse un bilan de sa perception en ligne.

Total des mentions analysées sur le MMA (1 an)

Une image globalement favorable, particulièrement dans les médias

Des médias nationaux aux médias sportifs, les articles autour de ce nouveau phénomène ont été nombreux. Lorsqu’il traite du MMA, les médias le font de façon largement favorable : 92% des articles abordent le MMA favorablement contre 8% défavorablement.

Ils ont participé à introduire le MMA auprès du grand public. Aujourd’hui, ils font plus que ça en relayant les différentes actualités autour des combats, au point de nourrir notamment le storytelling des confrontations.

 

Pour découvrir la perception des réseaux sociaux, c’est par ici

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Comment la fake news de Vincent Flibustier sur CrowdStrike est devenue virale ?

Le 19 juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel de sécurité de CrowdStrike a provoqué le crash de 8,5 millions d’ordinateurs sous Windows. Cela a entraîné la plus grande panne informatique de l’histoire. Cette coupure a touché divers secteurs à l’échelle mondiale, perturbant surtout les compagnies aériennes, les banques, les hôpitaux et les services gouvernementaux. Le préjudice financier est estimé à au moins 10 milliards de dollars.

D’après Cirium, qui se présente comme « la source la plus fiable au monde en matière d’analyse aéronautique », 5 078 vols, soit 4,6 % des vols programmés ce jour-là, ont été annulés à l’échelle mondiale.

 

Mais c’était quoi le bug en fait ?

Rapidement, sans rentrer dans les détails trop techniques, la mise à jour de CrowdStrike a entraîné l’entrée des ordinateurs dans une boucle de redémarrage. L’erreur a été identifiée en quelques heures et un correctif a été déployé, mais celui-ci est assez complexe à réaliser pour une personne dont ce n’est pas le métier.

Un utilisateur Windows subissant le problème CrowdStrike

Un sentiment de panique généralisé

Tout cela a engendré un climat de panique en ligne, avec des entreprises et des employés incapables d’accéder à leurs outils de travail. A titre de comparaison en seulement 24 heures, on a compté 2,3 millions de conversations, soit un peu moins que le nombre de discussions qu’il y a eu en une semaine autour des JO de Paris 2024, qui s’élève à 2,8 millions.

Mentions CrowdStrike & Paris 2024

Dans ce contexte, Vincent Flibustier tweete une fake news ajoutant au chaos

L’absence de communication claire a exacerbé les tensions, ajoutant à la confusion générale et à la sensation de chaos numérique. Et c’est sur cette situation que Vincent Flibustier, formateur en citoyenneté numérique et spécialiste en « fake news », a réussi à surfer. Avec son photo montage, il a fait croire que c’était son premier jour chez CrowdStrike et qu’il venait de faire une mise à jour avant de prendre son après-midi.

Sur X, les internautes ont spéculé sur les causes de ce bug

Dans ce climat de panique totale, mêlant manque d’information, tension et blague, sa fake news s’est propagée rapidement sur X, notamment auprès des internautes peu suivis / non influenceurs. Seuls deux comptes avec plus d’abonnés qui lui (300K et 200K) ont relayé son post, ce qui ne peut justifier à lui seul l’ampleur de l’écho en ligne.

Lui-même donne plusieurs raisons expliquant pourquoi cela a fonctionné :

  1. Aucun coupable n’a encore été désigné.
  2. Le coupable apparent est perçu comme « idiot ».
  3. Les gens ont besoin d’informations inédites.
  4. La fake news est écrite en anglais pour une plus large diffusion, et surtout c’est une communauté qui ne sait pas qui il est.
  5. Détournement de l’attention avec les doigts de nain, ce qui fait qu’on se concentre moins sur le mauvais déroutage.
  6. Le biais de confirmation : « L’information me plaît, elle est donc vraie ».
  7. La fake news est poussée par une communauté qui sait que c’est une blague.

Et c’est certainement le fait d’avoir communiqué en anglais qui a contribué à faire de cette publication un véritable buzz. En effet, les mentions émises depuis les États-Unis représentent plus de la moitié des conversations sur le sujet, suivis par les mentions émises depuis la Turquie et le Japon.

Part des mentions sur CrowdStrike
Part des mentions sur la publciation de Vincent Flibustier

On retrouve une audience similaire chez les internautes ayant relayé le tweet de Vincent Flibustier par citations ou retweet. Près de la moitié proviennent des États-Unis, suivis du Japon, puis de la France, sa communauté.

Quid de la réaction de CrowdStrike ?

À la suite de cet évènement, l’entreprise a cherché à être la plus transparente possible sur ce qui est arrivé en publiant un long rapport détaillant ce qui a mal tourné et pourquoi. Elle s’est engagée à améliorer ses méthodes de test pour éviter de futures erreurs et offre. Ce rapport est mis en avant en haut de leur site, accompagné d’un message d’excuse du CEO de CrowdStrike, George Kurtz.

En revanche, il n’est pas certain qu’il ait été judicieux de mettre en avant les bons d’achat de 10 dollars de crédits Uber Eats offerts aux employés pour le « travail supplémentaire » fourni pour aider les clients de CrowdStrike. D’autant plus que certains de ces bons d’achat étaient invalides…

La gestion de crise de CrowdStrike souligne l’importance de la réactivité en ligne. C’est ainsi que chez Digital Insighters nous décryptons les événements marquants, en remontant les origines de l’événement en ligne pour mieux en comprendre les mécaniques, afin de pouvoir réagir en adéquation.

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Depuis quelques semaines, la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 attise les curiosités. Il faut dire que le talentueux Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, travaille depuis deux ans sur cet événement. Sur les réseaux sociaux, de nombreux pronostics ont été faits quant à la participation de certaines personnalités. Cette semaine, les internautes et les journalistes ont pu apercevoir Lady Gaga et Céline Dion dans les rues de Paris. Ce ne sont pas les seules personnalités à avoir été mentionnées en ligne, où les internautes ont spéculé ces dernières semaines en partageant leurs meilleurs pronostics et leurs aspirations.

Qui a été le plus évoqué en ligne ? Voici le top des personnalités au cœur des rumeurs sur ces 30 derniers jours pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.

 

Céline Dion, Snoop, Lady Gaga, Aya Nakamura et Michael Jordan sont au top des conversations

 

Parmi les célébrités les plus citées et qui génèrent le plus de réactions en ligne, en tête on note :

 

  • Céline Dion, que l’on a aperçu a l’aéroport du Bourget mardi matin, et vu filer chez la Maison Dior.
  • Lady Gaga quant à elle a été aperçue dans les rues de Paris puis en pleine répétition sur une scène flottante sur la Seine lundi dernier.
  • Snoop a été également confirmé comme porteur de la flamme Olympique à Saint-Denis, il est arrivé à Paris lundi, et ne s’en est pas caché sur ses réseaux sociaux.
  • Longtemps en tête des prédictions, la présence d’Aya Nakamura semble bien confirmée. La chanteuse se produira ce soir accompagnée des musiciens de la Garde Républicaine et des choristes du Chœur de l’Armée française.
  • Enfin, Michael Jordan prévoirait de se rendre à Villeneuve-d’Ascq pour les épreuves de basket.

 

D’autres noms ont circulé comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin et Jean-Jacques Goldman

Parmi les noms qui ont le plus circulé cette semaine, on a vu des artistes comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin, Jean-Jacques Goldman, Pharrell Williams, Yseult ou encore Marc Ceronne. Et des athlètes ou personnalités publiques comme Zinédine Zidane, Marie-José Perrec, Thomas Pesquet, Omar Sy ou encore Jean-Claude Van Damme. Mais rien n’est confirmé à date.

 

Les spéculations ont animé les conversations et les contenus en ligne ces dernières semaines. Nous avons hâte de voir si les pronostics des internautes se confirment ce soir. Bonne célébration !

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

Même les Jeux Olympiques ne peuvent échapper à la promesse de l’IA. À quelques mois des Jeux de Paris 2024, le Comité International Olympique (CIO) vient de dévoiler sa stratégie autour de l’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le sport. Le CIO a expliqué l’impact que l’IA peut avoir sur le sport et comment l’organisation a l’intention de diriger la mise en œuvre mondiale de l’IA dans le sport.

Le CIO a expliqué utiliser l'IA aux Jeux de Paris 2024 pour 4 objectifs

Le 19 avril dernier, le CIO a dévoilé sa stratégie IA pour tirer parti de cette technologie en constante évolution. Voici les 4 objectifs évoqués :

 

  • Trouver et sélectionner des athlètes talentueux
  • Aider les compétiteurs à élaborer des programmes d’entraînement personnalisés
  • Juger et arbitrer certains matchs
  • Créer des expériences individualisées pour les spectateurs

Comment cela fonctionnerait-il ?

Deux exemples ont été dévoilés lors de cette annonce.

Dans un exemple, l’IA a suivi un athlète lorsqu’il plongeait dans l’eau, fournissant des informations en temps réel sur le nombre de rotations qu’il a effectuées ainsi que sa hauteur maximale. Cette technologie pourrait aider les juges à donner des retours plus précis et impartiaux, et aider les athlètes à comprendre pourquoi ils ont reçu une note particulière.

Dans un autre exemple, un robot a été entraîné à jouer au ping-pong dans le style du double champion olympique Xu Xin. Il a ensuite utilisé le modèle pour jouer contre lui-même lors de matchs d’entraînement.

Le recours à l'IA lors des JO Paris 2024 a déjà généré des controverses

Des associations de défense des libertés individuelles craignent des abus concernant l’utilisation de caméras alimentées par l’IA pour détecter les menaces de sécurité (repérer les colis abandonnés ou les mouvements de foule) lors des Jeux Olympiques de Paris cet été.

Le champion de triathlon anglais Alistair Brownlee, même s’il est enthousiaste à l’idée de la promesse de l’IA, a déclaré qu’il était inquiet que certains emplois olympiques soient remplacés. « Utiliser l’IA pour aider à juger rendra les choses plus justes », a-t-il déclaré « mais comment s’assurer que l’IA vient en aide aux juges plutôt que de les remplacer ? ».

L'IA impacte toutes les industries, et soulève des préoccupations de façon récurrente

Les IA sont en train de transformer de manière profonde toutes les industries, y compris celle du sport. Leur capacité à traiter de grandes quantités de données, à identifier des schémas et à apprendre de manière autonome redéfinit les normes de productivité et d’innovation. Les IA ouvrent la voie à un avenir où l’innovation est omniprésente, offrant des opportunités de croissance et de transformation à toutes les industries.

Cependant, l’adoption généralisée des intelligences artificielles soulève également des préoccupations récurrentes quant à la protection de la vie privée et à la sécurité des données, ce qui peut influencer la confiance des consommateurs envers les marques utilisant ces technologies, et à l’éventuelle marginalisation des travailleurs dont les emplois sont automatisés.

Dans ce contexte, les préoccupations récurrentes des internautes et des associations défendant leurs droits doivent être intégrées dans la réflexion autour de l’intégration de toute IA à un business. D’autre part, une veille et un monitoring attentifs sont essentiels pour accompagner les nouvelles annonces faites par les marques ou les entreprises afin de pouvoir réagir de façon proportionnée et au bon moment.

KINGS LEAGUE, quand la culture Internet crée un nouveau sport… ça cartonne

KINGS LEAGUE, quand la culture Internet crée un nouveau sport… ça cartonne

Dimanche 26 mars, 92 522 personnes avaient pris d’assaut le Camp Nou, le stade du FC Barcelone, pour assister à la finale de la Kings League, tournoi qui mêle du football et des mécaniques de jeu vidéo. Ils étaient 2.1 millions à suivre la finale en direct sur les différentes plateformes de streaming comme Twitch, YouTube et TikTok qui diffusent les matchs gratuitement. Bien qu’elle n’en soit qu’à sa première saison, la Kings League a suscité un engouement considérable.

Lancée officiellement en novembre 2022 par la société d’investissement Kosmos, dirigée par l’ancien footballeur Gerard Piqué, cette compétition de football revisitée, comporte des règles insolites et fantaisistes qui ont été conçues avec l’aide des internautes. Notamment comme l’introduction de cartes secrètes qui sont tirées au sort avant chaque match et qui peuvent modifier les règles pendant une brève période. Par exemple : un but en vaut deux pendant une minute ou encore ou encore le gardien ne peut pas utiliser ses mains durant une minute.

Comment la Kings League est devenue un phénomène ?

Nous avons comparé la compétition à d’autres événements sportifs et esportifs majeurs de la région, tels que la Ligue des Champions, la Liga (en Espagne uniquement) et la plus grande ligue esports européenne, la LEC, il apparaît clairement que la Kings League arrive à se démarquer de ces compétitions.

La compétition qui a lieu tous les dimanches entre directement en concurrence avec la LEC, qui est diffusée sur Twitch et YouTube et dont l’un des présidents, Ibai, deuxième plus grand streamer hispanophone avec 13 millions d’abonnés sur Twitch, possède une équipe esportive en LEC, KOI.

Bien que la Kings League soit moins discutée que la Liga, l’engagement par auteur est plus élevé, attestant d’un réel engouement autour de cette nouvelle compétition.

La Kings League doit cette popularité non seulement à son caractère innovant, mais aussi grâce aux différents acteurs qui ont participé à sa création, notamment via les 12 présidents d’équipe. Ces présidents de clubs sont des personnalités reconnues dans le monde que ce soit par le biais d’Internet, du football ou de la presse. Leur présence contribue à promouvoir la crédibilité de la compétition tout en leur assurant une forte couverture sur les principaux réseaux sociaux.

On peut diviser les présidents en 5 catégories :

    1. Les streamers Twitch : comma Ibai ou TheGrefg (12.9 M & 11.3 M abonnés)
    2. Les streamers YouTube : DJ Mario ou xBuyer  (8.7 M & 5.5 M abonnés)
    3. Les TikTokers : Juansguarnizo ou Adri Contreras (11.7 M & 4 M abonnés)
    4. Les anciens footballers qui sont de véritables stars : Kun Aguero et Iker Casillas (29M & 19M abonnés sur Instagram)
    5. Un journaliste sportif : Gerard Romero (1M d’abonnés sur Twitter)

De ce fait, les pre-shows ou les pauses entre les matches animés par les présidents d’équipes et Gerard Piqué ont permis d’accroître l’enthousiasme autour de l’événement qui ne se résumait plus seulement en une compétition de football. L’exemple le plus marquant fait suite aux paroles de la chanson de Shakira à l’égard de Piqué « tu as échangé ta Rolex contre une Casio ». À la suite de cela, Piqué a offert une montre à tous les présidents et a annoncé en live un partenariat entre la Kings League et Casio (qui n’a jamais été signé) générant le pic de conversions autour de la compétition, surpassant même le jour de la finale.

Une compétition qui dépasse les frontières espagnoles.

 

La compétition ne concerne pas seulement les Espagnols, mais l’ensemble du monde hispanophone, comme le montre le graphique ci-dessous qui situe tous les auteurs qui ont pris la parole sur les réseaux sociaux à propos de la Kings League. Seulement un peu plus d’un tiers des auteurs sont espagnols, avec une représentation significative des autres pays d’Amérique hispanophone.

En effet la Kings League a l’avantage d’avoir des présidents d’équipe espagnols qui sont déjà populaires dans le monde hispanique. De plus, trois d’entre eux sont originaires de ce continent : Kun Aguero (Argentine), Juan Guarnizo (Colombie) et Samantha Rivera (Mexique).

À cela s’ajoutent les « super invités », des personnalités extérieures qui peuvent être appelées par n’importe quelle équipe pour un match. Deux figures emblématiques du monde latino-américain y ont participé : le Brésilien Ronaldinho et le Mexicain Javier Hernandez, plus connu sous le nom de Chicharito.

Une audience pour le moment majoritairement masculine.

Néanmoins, en raison des profils des présidents et des invités (une seule femme est présidente), la composition de l’audience est fortement masculine (78% contre 22% pour les femmes). Les acteurs de la compétition ont compris qu’ils pouvaient élargir leur audience, et la Queens League Oysho est déjà en route et commencera le 6 mai.

Répartition par sexe de l’audience de la Kings League 

Les sponsors tirent profit de l’événement et de leur relation avec les présidents via leurs équipes esports.

Parmi les sponsors qui ont saisi l’occasion de participer cette nouvelle compétition y figurent Infojobs, Simyo, Grefusa, CUPRA, Xiaomi, Spotify et McDonald’s. Certains ont bien été intégrés à l’événement, c’est le cas de McDonald’s qui fait la promotion de son service de livraison au moment de l’engagement (après un décompte de 30 secondes chacune des équipes doit s’empresser de récupérer le ballon au centre) créant ainsi un moment excitant sur lequel McDonald’s a su capitaliser. Il est également intéressant de noter que la moitié de ces équipes sponsorise également des équipes esportives espagnoles appartenant aux présidents d’équipe.

Un autre sponsor gravitant autour de l’événement principal a attiré notre attention, il s’agit de Marca. Le quotidien le plus lu d’Espagne est le sponsor de la Fantasy League de la Kings League, offrant ainsi aux fans la possibilité de s’impliquer davantage dans la compétition, avec un jeu en ligne. L’aspect unique de cette Fantasy League est qu’elle est extrêmement gamifiée, permettant aux utilisateurs d’échanger, de vendre et d’acheter des joueurs dont la valeur fluctue en fonction de leurs performances lors des matchs et chaque joueur dispose de ses propres caractéristiques, comme cela pourrait être le cas sur FIFA

Finalement, qu’en disent les internautes ?

On peut distinguer les internautes hispaniques des internautes internationaux non hispaniques. Les internautes hispaniques ont tendance à souligner l’aspect ultra-innovant de la compétition, certains la considérant comme l’avenir du football, tandis que d’autres en profitent pour critiquer la gestion du président de la Liga, Javier Tebas. Les utilisateurs internationaux ignorent souvent l’existence de la Kings League et sont agréablement surpris lorsqu’ils la découvrent. Bien qu’ils apprécient l’initiative innovante, ils ont tendance à être plus prudents quant à la possibilité qu’elle remplace le football traditionnel.

I follow the king league and believe me, is sooo much dynamic and faster than « normal futbol » and with very good players. The final 4 game will be next week in the Camp Nou with 90K people with ticktes all ready. This is the future of futbol for new generation.

Ça ne remplacera pas le foot conventionnel, mais ça peut être marrant.

Very interesting. I didn’t know I lived under a rock too.

En conclusion, on assiste à la création d’une nouvelle discipline sportive ultra-innovante et populaire.

En quelques mois, Gerard Piqué a réussi à créer une compétition dynamique et interactive qui fusionne les mondes des jeux vidéo et du football, avec l’implication de figures des deux domaines, renforçant ainsi la légitimité de l’événement. La compétition se développe très vite car en plus de la Queen League, la Kings League va déjà s’exporter. Une Kings League Brésil est sur le point d’être lancée, avec Neymar comme président de l’une des équipes.