Mieux comprendre vos audiences avec le search

Mieux comprendre vos audiences avec le search

Vous êtes-vous déjà questionné sur les traces que nous laissons sur le net ? Quand nous ne nous exprimons pas que faisons nous ? Prenez-vous en exemple. Faites vous partie de l’audience passive, qui ne laisse pas de commentaire, ne publie pas et engage rarement ? Est-ce que cela veut dire pour autant que vous êtes absent d’internet. Certainement pas ! Vous faites partie de l’audience silencieuse. Pour autant, vous avez une présence et une empreinte. Après tout, même les plus vocaux des internautes ont aussi une empreinte silencieuse et cette dernière s’avère riche et stratégique pour les marques. Cet article va dévoiler comment mieux comprendre vos audiences avec le search, qui représente une part non négligeable de l’empreinte silencieuse des internautes.

Oubliez l’exhaustivité à tout prix…

Depuis l’arrivée des réseaux sociaux la conception des études de marché a fortement évolué. À tel point, que la data sociale et particulièrement celle des réseaux sociaux, est devenue indispensable pour mettre en place les stratégies marketing, de communication et parfois même de développement produit.

C’est ainsi que les marques se sont avant tout concentrées sur ce que les gens disent. En effet, le Graal sacré du social listening est souvent l’exhaustivité des conversations. Il faudrait donc tout capter, le moindre commentaire, article ou post. L’exhaustivité de la captation n’a en fait jamais été possible pour des raisons techniques. Toutefois, il y a 10 ans, alors que nous étions au début du social listening, nous étions plus proches des désirs d’exhaustivité que nous le sommes aujourd’hui. Les « vieux millennials » se souviendront de l’époque où le paysage digital était relativement simple et restreint : Twitter, Facebook et le petit nouveau de l’époque Instagram. Et pendant plusieurs années, nous pouvions capter relativement librement. Puis sont arrivées la RGPD et les restrictions imposées par les plateformes limitant l’accès à la donnée. S’ajoute à cela, une évolution ultra rapide des plateformes (certaines sont de moins en moins stables) et le développement des formats vidéo et éphémères (stories, shorts, reels, etc.) La captation de la donnée devient donc plus complexe, restreinte et coûteuse. Les marques voient ainsi le rêve d’exhaustivité s’éloigner inlassablement.

L’ancien paysage digital, stable et avec un accès peu restreint à la data nous a fait oublier que tout le monde ne s’exprime pas en ligne et surtout que personne ne fait que s’exprimer.

… Et pensez plutôt pertinence.

Si nous tâchons d’aller au-delà des conversations, nous trouvons les empreintes silencieuses. Ces empreintes sont laissées par tous, elles peuvent être analysées pour délivrer de précieux insights. La connaissance et les insights n’ont jamais été dépendants d’une exhaustivité pleine et entière. Pour avoir des informations stratégiques, il s’agit bien de récolter le type d’information pertinent à votre enjeu, vos stakeholders, votre catégorie. Certains signaux faibles, par exemple, ont prouvé leur importance ô combien stratégique.

Chez Digital Insighters, nous sommes convaincus par notre approche holistique des insights que nous appliquons pour nos clients depuis plusieurs années. Nous croisons des typologies variées de données de façon à avoir une vue plus détaillée et une meilleure compréhension des audiences, des opinions et des comportements que nous analysons en ligne.

Apprendre à repérer et lire l’empreinte digitale de vos audiences. Que faut-il regarder?

Nous regardons notamment les vues, l’engagement, les comportements et les recherches.

En effet, ce n’est pas parce que vous ne parlez pas, que vous ne voyez pas, « likez », suivez, lisez ou ne cherchez pas de contenu. En outre, notez que si l’on regarde l’ensemble des marques, toutes industries confondues, nous observons que le volume des conversations diminue en faveur du volume d’engagement. Les internautes sont peut-être plus silencieux mais n’en sont pas moins actifs ou engagés avec le contenu qu’ils apprécient.

C’est pourquoi il y a des choses à apprendre sur :

  • Le fait qu’un sujet ne génère peut-être pas beaucoup de volume mais peut fortement engager.
  • Le type de post/image ou vidéo qui génère de l’engagement.
  • Le fait qu’une audience a certains intérêts (qui suivent-ils, quelles chaînes regardent-ils, quels radio/podcasts écoutent-ils ? )
  • Ce qu’ils révèlent dans leurs bios.
  • Le fait qu’il y ait un grand nombre de threads sur un sujet sur Reddit et le nombre de visites que le thread génère.
  • Le fait qu’un sujet soit particulièrement recherché dans Google ou Bing.

Il y a une science et une technique pour lire, croiser et interpréter ces données. Digital Insighters a développé sa propre méthodologie pour étudier l’empreinte silencieuse des consommateurs et la croiser avec les conversations.

La puissance des données search, Top 11 des typologies d’insights

La donnée search nous apporte un autre point de vue sur le consommateur. Une fois recroisée avec les conversations, elle permet d’enrichir notre analyse et de mieux comprendre les audiences. Ainsi nous pouvons répondre de manière plus précise aux questions et problématiques des clients.

Notre top 11 des insights récoltés grâce à la search :

  1. Les retours en temps réel sur ce que les consommateurs recherchent activement. Cette information nous permet d’obtenir une vue dynamique des intérêts de l’audience.
  2. Les difficultés rencontrées par les consommateurs dans le cadre d’un service, d’un loisir ou encore d’un produit. Inquiétudes, incertitudes ou peurs au sujet d’un produit, d’une posologie, etc.
  3. Révéler le différentiel de connaissance entre les informations et contenus existants et ce que retiennent vos consommateurs. En analysant cette brèche, nous mettons en lumière les réponses et solutions recherchées par l’audience qui ne sont pas ou pas assez exploitées par la marque.
  4. Inspirations pour la recherche et le développement produit et/ou les services. Mise en avant des souhaits et attentes des clients permettant de faire évoluer l’offre.
  5. Capter les signaux d’intention en analysant les produits recherchés indiquant un plus fort potentiel de désir d’achat.
  6. Points d’entrée principaux lors de la recherche d’un produit (boutiques, revendeurs (en ligne ou physique), villes, prix, etc.)
  7. Conseils et recommandations sur la stratégie de contenu owned.
  8. Conseils et recommandations sur la stratégie de contenu Paid + stratégie de ciblage.
  9. Conseils et recommandations sur la stratégie de SEO. En identifiant les pics de volume autour de certains mots-clés, comparaison avec la concurrence et la compréhension des comportements utilisateurs.
  10. Conseils et recommandations sur l’amélioration des méthodes de suivi de vos campagnes. En regardant sur la période de la campagne si les recherches de produits augmentent.
  11. Analyse prédictive et anticipation des futures tendances, comportements ou dynamiques des marchés en se basant sur les schémas récurrents de recherches.

La conviction de Digital Insighters.

L’observation et l’analyse des empreintes silencieuses font partie intégrante de notre approche holistique des insights. Avec certains de nos clients nous allons encore plus loin en croisant leurs données internes telles que les analyses de terrains ou encore les données de trafic, de vente, etc.

Notre conviction est que les conversations ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 10 ans et grâce à l’évolution des technologies à notre disposition, nous avons accès à des données invisibles auparavant. C’est pourquoi nous sommes convaincus qu’il ne faut plus compartimenter notre vision de la data digitale. Ne plus construire nos rapports autour des datasets mais organiser notre pensée, l’histoire de nos rendus autour de vos questions et problématiques en tant que marque.

Naturellement, le brief est toujours le point de départ, mais il n’impacte pas nécessairement la structure de l’étude. Cette dernière est très souvent pensée sur la base des typologies de données.

Notre approche nous permet de vous raconter l’histoire de vos consommateurs et non l’histoire de la connexion des sets de données. Et cette histoire ne peut être complète que si nous prenons en compte l’empreinte silencieuse de vos consommateurs.

En conclusion, nous ferons référence à JRR Tolkien : « Tout ce qui est or ne brille pas, Tous ceux qui errent ne sont pas perdus » que nous pouvons adapter en « Tous ceux qui parlent ne reflètent pas tout, Tous ceux qui se taisent ne sont pas absents« .

La  hype autour de l’intelligence artificielle a-t-elle atteint son pic ?

La hype autour de l’intelligence artificielle a-t-elle atteint son pic ?

Depuis plusieurs mois, nous avons tous testé les plateformes d’IA après leur mise en service, et le soufflet commence à retomber d’après les premiers indicateurs. La hype est-elle passée ?

Le nombre de visites sur l’application ChatGPT a diminué le mois dernier.

Les « generative AI » semblent être de plus en plus performantes et utilisées à en voir le traitement qu’elles reçoivent dans la presse et les réseaux sociaux. Mais est-ce vraiment le cas ?

Après avoir ralenti sa croissance au cours des trois derniers mois, ChatGPT a enregistré une baisse de 9,7 % de son trafic mondial entre mai et juin, selon Similarweb. Aux États-Unis, la baisse d’un mois sur l’autre était de 10,3 %.

Le nombre de visiteurs uniques sur le site web de ChatGPT a diminué de 5,7 %. Le temps passé par les visiteurs sur le site a également diminué de 8,5 %.

Malgré tout, ChatGPT attire toujours plus de visiteurs que bing.com, le moteur de recherche de Microsoft, ou Character.AI, le deuxième chatbot AI autonome le plus populaire. Le trafic sur Character.AI a baissé de 32 % d’un mois à l’autre.

Par ailleurs, Google Trends indique une baisse du volume de recherche des internautes pour les termes tels que ChatGPT, OpenAI, Generative AI, GPT etc…

Un récent sondage réalisé auprès de 2 000 américains par The Verge a révélé que, malgré l’attention médiatique, moins de 60 % des Américains ont entendu parler de ChatGPT ou l’ont essayé. Les points clés de cette étude concernant la notoriété des Generative AI :

  • L’IA attire l’attention, mais l’utilisation réelle des outils est encore relativement limitée. Beaucoup de gens ont entendu parler d’outils d’IA populaires comme ChatGPT, mais ne les ont pas utilisés.

 

  • Divisions générationnelles : les Millennials et la génération Z sont les principaux utilisateurs d’outils d’IA, tandis que les générations plus âgées en sont moins familières.

 

  • Attentes et impact : malgré une utilisation limitée, les gens ont de grandes attentes quant à l’impact de l’IA sur la société, croyant qu’elle aura un effet significatif par rapport à d’autres technologies récentes comme les véhicules électriques et les NFT.

Ceci étant, l’intérêt pour les IA génératives est plus que toujours présent, malgré la baisse de trafic.

Fait intéressant, selon IOT Analytics, entre le premier trimestre et le deuxième trimestre 2023, le sujet des IA génératives a progressé en volume et en importance, dépassant les sujets RSE et « sustainability » par exemple.

Alors est-ce qu’on parle d’une tendance à la hausse ou à la baisse concernant l’utilisation et l’adoption des IA génératives ?

L’IA générative en est encore à ses débuts.

Le déclin de l’engouement autour de l’IA générative ne signifie pas que l’IA générative est en recul, mais indique simplement une baisse tout à fait habituelle suite à en effet de hype. De nombreuses entreprises intègrent davantage de fonctionnalités d’IA générative dans leurs produits et leurs services existants (comme Canva, Adobe, Dropbox etc…), de nouvelles start-ups travaillent sur des solutions d’IA verticales, des automatisations spécifiques à l’industrie et des outils pour déployer en toute sécurité l’IA générative au sein des organisations.

Dawn Capital a publié une analyse intéressante sur le potentiel des start-ups d’IA générative en Europe, démontrant que nous ne sommes qu’au début de l’histoire. Comparé à d’autres vagues technologiques, l’IA générative est un domaine où les start-ups européennes ont un potentiel et un rôle à jouer : des modèles de base (open source) jusqu’aux outils et à l’infrastructure des LLM (Language Model Models), en passant par les applications concrètes.

Source : VC café

Kellogg’s : de la crise sociale au tribunal populaire

Kellogg’s : de la crise sociale au tribunal populaire

En octobre dernier, après 9 mois de négociations entre les syndicats et Kellogg’s, 1400 employés des usines de 4 états des Etats-Unis se sont mis en grève pendant 2 mois et demi, pour réclamer de meilleures clauses pour les nouveaux contrats. La grève s’est étendue aux réseaux sociaux, avec de multiples rebondissements qui se sont accélérés dans les dernières semaines. Décryptage de cette crise sociale qui s’est déroulée en 3 actes, et comment la grève qu’a connu Kellogg’s impacte leur réputation.

ACTE 1 « le coup d’envoi » : les employés de Kellogg’s se mettent en grève.

 

Le 4 octobre, 1400 employés de Kellogg’s se mettent en grève. Ils manifestent devant l’usine à Battle Creek, Michigan. Ils protestent contre la perte de primes de santé, de congés payés et de vacances, ainsi que la réduction de leur retraite. L’information est partagée par un média en ligne, elle est largement relayée dans les forums, blogs et sur les réseaux sociaux dans les jours qui suivent.

 

 

Crise reputation Kellogg's Boycott
Kellogg's strike - crise de réputation

 

 

Le lendemain, un appel au boycott des produits du groupe Kellogg’s est partagé sur Twitter. L’internaute y liste toutes les marques de produits du groupe et ajoute « don’t be a scab » (= « ne soyez pas un briseur de grève »). Le post cumule 6,5K partages.

Le 13 octobre, Kellogg’s publie des annonces de recrutement pour remplacer ses employés en grève par des employés à contrat de courte durée. Et ceci en attendant de trouver un accord avec les syndicats.

Les internautes remarquent les annonces et dénoncent une tentative de destruction de l’action des syndicats, d’abord sur Reddit puis sur Twitter.

 

La grève a été largement relayée, d’abord dans les médias avant d’être partagée sur les réseaux sociaux. Kellogg’s ne s’est pas caché de recruter des travailleurs temporaires pour pallier le manque de personnel pendant la grève.

Comment cette grève de Kellogg’s impacte leur réputation ? Les internautes se sont emparés des réseaux sociaux pour appeler au boycott et relayer les informations, de façon assez classique. Donner de la visibilité à la grève et aux grévistes est une façon de les soutenir dans leurs actions, tandis qu’appeler au boycott est un moyen de mettre la pression à Kellogg’s, à la fois médiatiquement mais aussi au niveau du business.

Kellogg's reputation crisis replace striking workers

L’analyse des conversations autour de Kellogg’s nous permet de constater une baisse du sentiment, qui passe du positif au négatif assez nettement dès le début de cette crise.

Analyse reputation Kellogg's crise octobre 2021

 

ACTE 2 « l’huile sur le feu » : Kellogg’s annonce remplacer ses salariés grévistes de façon permanente.

Le 7 décembre dernier, après la 19ème session de négociations infructueuse avec les syndicats, Kellogg’s annonce remplacer définitivement tous les employés en grève. L’entreprise a déjà fait appel à des salariés et à des travailleurs extérieurs pour assurer le fonctionnement des usines pendant la grève, mais là, ils annoncent recruter pour des contrats à durée indéterminée. Kellogg’s publie une liste d’annonces de recrutement sur son site.

« After 19 negotiation sessions in 2021, and still no deal reached, we will continue to focus on moving forward to operate our business. The prolonged work stoppage has left us no choice but to continue executing the next phase of our contingency plan including hiring replacement employees in positions vacated by striking workers.« 

(communiqué à retrouver ici)

Chris Hood

Président de Kellogg Amérique du Nord

 

Un utilisateur de Reddit accuse Kellogg’s de recruter des “briseurs de grève” et poste un appel à spammer le site de recrutement de Kellogg’s.

Son appel est entendu, et les internautes postulent en masse dans le but de spammer le site de Kellogg’s. Ils finissent par y parvenir, le site crashe. L’histoire dépasse les frontières de Reddit et est relayée sur Twitter, TikTok, dans les médias … Sur TikTok, on voit même un utilisateur faire la démonstration du bot qu’il a créé pour spammer la plateforme de recrutement de Kellogg’s.

 

 

Le président Joe Biden partage son inquiétude sur Twitter face à la situation. Il déclare ainsi soutenir une législation qui condamnerait toute entreprise qui s’attaque aux syndicats et remplace de façon permanente leurs salariés en grève. Son tweet récolte 90K engagements en 2 heures, pour une visibilité potentielle de 28M.

A ce stade avancé de la crise, les internautes remarquent que le logo de Kellogg’s a disparu du packaging des fameux Pop Tarts. Ils accusent le groupe de vouloir se cacher derrière leurs marques populaires afin d’éviter le boycott. Kellogg’s a répondu en affirmant que leur logo avait effectivement été retiré depuis des mois, suite à des études marketing qui révélaient que la popularité du produit Pop Tarts était très forte, et que l’appartenance de Pop Tarts au groupe Kellogg’s avait peu d’importance au yeux des consommateurs. Cet argument n’a néanmoins pas convaincu la majorité des internautes.

Logo disparu Kellogg Pop Tarts

En parallèle, les internautes ont remarqué que la grève a des conséquences sur la qualité des produits. Les plaintes se sont multipliées en ligne, en particulier sur Twitter, où certains internautes collectionnent les captures d’écran des plaintes adressées à Kellogg’s. Ils tournent en dérision les réponses du service consommateurs qui répond systématiquement par « Yikes! » ou « Bummer! ».

Plaintes qualité produits Kelloggs crise greve reputation

Lorsqu’on regarde la donnée sociale et les volumes de conversations autour de cette grève, on note bien un premier pic de conversations, relancé un mois plus tard avec le second pic. On note également que chacun est nourri par les différents sujets évoqués, à savoir les annonces de recrutements de Kellogg’s pour remplacer les grévistes, et les appels au boycott des produits. Sans surprise, cela a un impact direct sur le sentiment des conversations qui plonge dans le négatif dès le début de la crise , avec près de 50% de mentions à teneur négative associées à Kellogg’s sur la période.

Analyse reputation Kellogg's crise décembre 2021

Acte 3 « le dénouement » : un accord est trouvé entre les syndicats et Kellogg’s. Comment cette grève a impacté leur réputation ?

Le 21 décembre, un accord est signé entre les syndicats et Kellogg’s. Cela mettant ainsi fin à une grève et a une crise de réputation qui a duré 3 mois. Les internautes se réjouissent de pouvoir enfin reprendre leur consommation de Pop Tarts (entre autres).

Comment cette grève de Kellogg’s impacte leur réputation ? La crise sociale que vit Kellogg’s illustre comment les internautes peuvent participer au mouvement en se faisait soit le relai, soit les acteurs des mouvements en ligne. Aujourd’hui, il est possible de participer et de soutenir des mouvement sociaux en y prenant part sur les réseaux sociaux. Quand les médias étaient auparavant les uniques relais, n’importe quel individu connecté peut désormais y participer.

Cette crise nous démontre que la réputation d’une marque et d’une entreprise ne repose plus exclusivement sur la qualité des produits ou des services. A cela vient s’ajouter la relation avec les employés et les partenaires. Ils sont des ambassadeurs ou des détracteurs potentiels, avec une voix qui peut porter et des alliés dans les communautés en ligne.

Stratégies de contenus : retour sur la conférence #SCMW2014

Stratégies de contenus : retour sur la conférence #SCMW2014

Aujourd’hui, chacun et chacune d’entre nous a accès à une multitude de contenus, provenant de différents supports : journaux papiers, radio, télévision, internet… Ces contenus nous parviennent en flux continu et en temps réel. Dès lors, nous sommes submergés d’informations, parfois difficile à trier. C’est ce qu’on appelle l’infobésité, ou la surcharge informationnelle. Cette problématique touche les entreprises qui peinent à se démarquer pour attirer l’attention du public. Elles mettent dès lors en place des stratégies de contenus pour interpeller, surprendre, toucher leur public…

Dans ce cadre, Scoop.it a organisé la conférence « Stratégies de contenus marketing web » afin de pouvoir échanger sur les problématiques relatifs à ce sujet. La conférence s’articulait autour de 6 présentations, avec des sujets très variés mais complémentaires. Petit tour d’horizon.

Growth Hacking : évolution ou révolution marketing ?

Par Oussama Ammar, co-fondateur de The Family.

Le Growth Hacker est le nouveau métier à la mode. Mais qu’est ce que le growth hacking ? C’est une technique, développée dans les startups technologiques, visant à accroître significativement la croissance des utilisateurs d’un produit / service. Cette technique repose sur la faculté à trouver une approche intelligente ou non traditionnelle pour atteindre l’objectif.

Découvrez sa présentation sur slideshare.

Knowledge sharing

Par Marc Rougier, co-fondateur de Scoop.it.

Petit retour sur les fondamentaux du content marketing et du partage de connaissances, avant et après l’avènement du web, avec notamment deux exemples : Intuiti et Cisco.

Pour en savoir plus, découvrez sa présentation sur slideshare.

Les Data analytics au service du content marketing

Par Audrey Fleury, co-fondateur de Digital Insighters

Comment les data analytics peuvent contribuer aux stratégies de contenus ? C’est la question à laquelle nous avons répondu, à découvrir ici :

Le storytelling dans tous ces états

Par Célina Barahona, co-fondatrice de So/cult.

Si vous voulez tout savoir sur le storytelling, c’est LA présentation à lire !

Pour en savoir plus, découvrez sa présentation sur slideshare.

Stratégies de contenus Web : état des lieux et 10 facteurs clé de succès

Par Yann Gourvenec, CEO Visionary Marketing.

Après un petit état des lieux, Yann vous présente 10 facteurs clé pour une stratégie de contenus réussie : ne pas peaufiner, éviter les contenus en silos, faire participer les experts…

Découvrez sa présentation sur slideshare.

Brand Culture

Par Nicolas Bordas, TBWA.

Nicolas nous explique en quelques mots et avec des exemples bien choisis, la différence entre brand content, brand culture…

Découvrez sa présentation sur slideshare.

 

Un grand merci aux organisateurs ! On se retrouve pour le prochain numéro l’année prochaine 😉