JO 2024 : Des arènes aux réseaux sociaux, l’édition des records

JO 2024 : Des arènes aux réseaux sociaux, l’édition des records

Les Jeux olympiques de Paris ont fermé leurs portes, mais l’écho de leurs exploits résonne encore bien au-delà des arènes. Ces JO 2024 ont redessiné l'histoire, non seulement sur les stades, mais aussi dans l'immense arène des réseaux sociaux.

Des records athlétiques impressionnants

Sur le plan sportif, les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été le théâtre de performances qui resteront gravées dans les mémoires. Selon les données fournies par le CIO, plus d’une trentaine de records mondiaux ont été battus, soulignant l’excellence des athlètes présents et rendant hommage à l’esprit olympique qui continue de pousser les limites de ce qui est possible. Ces performances ont aussi été portées par le soutien indéfectible du public présent, de ses chants et ses applaudissements 👏.

Parmi les moments marquants, citons les performances exceptionnelles au judo ou en natation, où plusieurs médailles d’or ont été décrochées avec des chronos historiques. De même, des disciplines comme l’athlétisme et la gymnastique ont vu des records de longue date tomber. Soulignons également la première médaille de l’équipe olympique de réfugiés, obtenue par Cindy Ngamba en boxe.

125 records olympiques battus pendant les JO 2024

Une autre perspective des JO 2024 : frénésie sur les réseaux sociaux et trafic sur Internet

Depuis le 26 juillet, les JO 2024 de Paris ont eu un impact significatif sur le trafic Internet, sur les recherches Google et sur les réseaux sociaux. Des baisses notables du trafic Internet ont été observées pendant la cérémonie d’ouverture, tandis que des pics dans les recherches ont suivi les moments forts des compétitions, ou encore les tendances virales sur TikTok et Instagram, illustrant la connexion entre événements physiques et activités en ligne.

 

JO2024 Trafic Internet pendant la cérémonie

Vivre les moments pleinement ? Un trafic Internet en baisse en France lors des moments phares de la cérémonie d’ouverture

 
En France, la cérémonie d’ouverture a connu une forte baisse de trafic lors de moments clés, en moyenne entre -15 et -20%, indiquant une concentration sur les évènements et la télévision.
La cérémonie a également provoqué une hausse du trafic mobile, plus élevée de 4 points par rapport à la semaine précédente.
À l’échelle mondiale, les variations du trafic ont marqué une baisse notable à deux moments clés. En effet, pendant les tableaux avec des célébrités, le trafic global a chuté de 3% par rapport à la semaine précédente. Une seconde baisse de 2% a été enregistrée vers 23h15, alors que la cérémonie arrivait à son terme.
Ces variations soulignent l’attention mondiale portée à cet événement.
Plus forte baisse du trafic internet par pays et heure (UTC) :
France -20 % 21h15

Allemagne -4 % 20h15

Australie -2 % 20h00

Brésil -3 % 18h15

Bulgarie -6 % 21h15

Canada -3 % 20h15

Chine -4 % 21h00

Corée du Sud -4 % 20h15

Espagne -8 % 18h15

États-Unis -4 % 20h15

Finlande -12 % 17h30

Grande-Bretagne -8 % 20h15

Grèce -11 % 18h00

Japon -12 % 21h15

Nouvelle-Zélande -9 % 21h15

Pays-Bas -6 % 21h15

Pologne -5 % 21h15

République tchèque -10 % 18h00

Suisse -10 % 18h15

 

Comment les réseaux sociaux ont transformé les JO 2024 à Paris ?

Les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans la transformation des JO 2024 de Paris, en redéfinissant la manière dont les spectateurs vivent et interagissent avec l’événement. En effet, les Jeux olympiques ont longtemps été absents des réseaux sociaux. La propriété intellectuelle étroitement gardée impliquait que les vidéos des Jeux olympiques étaient publiées de manière très limitée, les diffuseurs craignant de contrevenir aux règles strictes ou de cannibaliser leurs propres retransmissions. Les nouvelles règles plus souples sur les réseaux sociaux pour les athlètes, annoncées avant les Jeux de Paris, ainsi qu’une révision des pratiques chez les diffuseurs — sans oublier la capacité des entreprises de médias sociaux à faire du géorepérage de certains contenus — semblent avoir presque tout changé.

@francetvsport 🏟️ #Paris2024 | 🎉 Cette cérémonie de clôture c’est une vraie fête ! #olympics #sportstiktok ♬ son original - France tv sport

Pour la première fois, les athlètes n’étaient plus seulement des participants lors d’une épreuve, mais de véritables influenceurs. Ils se sont emparés des réseaux sociaux,  particulièrement d’Instagram et TikTok, pendant toutes les phases des JO 2024, pour partager leur quotidien avec leurs fans.

Ainsi, les JO 2024 à Paris ont enregistré plus de 1,3 millions de publications sur TikTok, soit une augmentation spectaculaire de 1 828 % par rapport aux Jeux de Tokyo, selon les chiffres dévoilés par la plateforme de médias sociaux le 7 août dernier.

TikTok rapporte également que 233 440 créateurs ont produit du contenu sous le hashtag #Olympics, marquant une hausse de 822 % par rapport à Tokyo. Le hashtag #Paris2024 a quant à lui attiré plus de 526 700 publications. Enfin, selon TikTok, les deux plus grandes stars virales de ces JO 2024 sont le nageur norvégien Henrik Christiansen, alias Muffin Man, et la superstar américaine des anneaux, Stephen Nedoroscik.

 

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Les principales tendances virales qui ont marqué cette édition

  • En démarrant par les folles rumeurs et spéculations sur la cérémonie d’ouverture qui ont enflammé la toile avant le démarrage officiel des JO 2024. On vous en parlait ici. 
  • Préparez-vous avec moi pour les JO 2024 : Sur la tendance virale « Get Ready With Me » sur TikTok, Simone Biles se filme avant de remporter une médaille d’or dans la finale du concours général individuel de gymnastique artistique. Et plein d’autres athlètes ont fait de même …
  • Les selfies de la victoire, un coup de com’ avec Samsung : les photos des athlètes en train de se prendre en selfie lors de la remise des médailles sont devenus un classique de ces JO 2024. Une opération bien pensée de Samsung qui offre un téléphone à tous les athlètes.
  • Muffin Man, le nageur norvégien accro aux muffins du village olympiques auraient atteint 83 M de vues sur l’ensemble de ces vidéos (voir vidéo Brut ci-dessous).
  • Le trading de pins, qualifié de deuxième compétition non officielle, les tireurs « cool » des JO 2024, ou encore la présence de Snoop Dogg dans les tribunes et ses commentaires des matchs en direct de la NBC ont également marqué ces Jeux.
@brutofficiel Qui est "muffin man", le nageur norvégien accro aux muffins du village olympique #sinformersurtiktok #paris2024 #olympics #jo #muffinman @Henrik Christiansen ♬ son original - Brut.
@simonebilesowens get ready with meeee for all around finals @ the olympics 😱🥹 #olympics #gymnastics #usa #paris ♬ original sound - Simone Biles

À Paris 2024, l’engouement a pris le pas sur les polémiques

Le ratio entre les publications positives et négatives démontrent que les JO 2024 ont engendré bien plus de publications et relais positifs sur les réseaux sociaux !

Des critiques et controverses, visibles sur la courbe ci-dessous, ont émergé suite à la cérémonie d’ouverture, mais l’élan de ferveur et la passion pour les performances sportives ont très vite pris le pas. Aux alentours du 1ᵉʳ août, la controverse autour de la boxeuse Imane Khelif est fortement visible sur les réseaux sociaux et crée une vague de publications négatives envers l’athlète.

Les performances des athlètes, les médailles, les arènes et leurs emplacements ainsi que l’ambiance sont les principaux vecteurs de contenus positifs sur la période.

Ratio positif et négatif sur les JO 2024
Ratio positif et négatif sur les JO 2024

 

Des records d’audience et d’affluence

L’engouement pour les Jeux olympiques de Paris 2024 s’est également manifesté de manière spectaculaire à travers les chiffres d’audience et de visiteurs.

Avec 9.5 millions de billets vendus, les JO 2024 ont battu le record détenu par les JO d’Atlanta en … 1996 ! Plus de 6 millions de visiteurs se sont rassemblés sur les sites de célébration (fan zones & co) : cela représente 15 à 20 000 personnes par jour.

Les JO 2024 sont déjà une des éditions les plus regardées de l’histoire olympique :

  • La Cérémonie d’ouverture est le programme le plus vu de la télévision française avec un cumul de 24.4 M de spectateurs (live et replay France TV).
  • La Cérémonie de clôture des JO 2024 atteint 17.1 M de téléspectateurs (sans le replay).

Mais c’est en regardant les audiences de pays étrangers que l’on se rend compte de l’ampleur de ces JO 2024. Le New York Times reporte des chiffres spectaculaires pour la NBC pendant 16 jours de compétition :

 

  • 31.3 M de spectateurs en moyenne sur l’ensemble des live et aux heures de plus grandes écoutes. En comparaison de Tokyo, il faut multiplier par deux : 15.6 M pour les JO 2021 ou encore 11.4 M pour les JO d’hiver de 2022.
  • Un pic de 22.7 M de spectateurs pour la finale de basketball hommes entre les États-Unis et la France.

Des JO 2024 pas comme les autres : des stades aux réseaux sociaux, l’édition des records !

Avec des records d’audiences, sportifs, mais aussi de ferveur en ligne, les JO 2024 de Paris ont définitivement marqué l’histoire.

Les réseaux sociaux ont non seulement amplifié la portée des JO 2024, mais ils ont également changé la manière dont nous interagissons tous avec un tel événement global. En rendant chaque moment accessible et partageable, ils ont contribué à créer une expérience plus immersive, participative et engageante, marquant ainsi une nouvelle ère pour les événements de grande envergure. Paris 2024 restera dans les mémoires non seulement pour les performances athlétiques remarquables, pour les lieux spectaculaires, mais aussi pour la manière dont les réseaux sociaux ont connecté le monde entier autour de cet événement unique.

Bonne chance Los Angeles !

Sources : CIO, New York Times, TikTok, Cloudflare, Le Monde.

Stratégies de contenus : retour sur la conférence #SCMW2014

Stratégies de contenus : retour sur la conférence #SCMW2014

Aujourd’hui, chacun et chacune d’entre nous a accès à une multitude de contenus, provenant de différents supports : journaux papiers, radio, télévision, internet… Ces contenus nous parviennent en flux continu et en temps réel. Dès lors, nous sommes submergés d’informations, parfois difficile à trier. C’est ce qu’on appelle l’infobésité, ou la surcharge informationnelle. Cette problématique touche les entreprises qui peinent à se démarquer pour attirer l’attention du public. Elles mettent dès lors en place des stratégies de contenus pour interpeller, surprendre, toucher leur public…

Dans ce cadre, Scoop.it a organisé la conférence « Stratégies de contenus marketing web » afin de pouvoir échanger sur les problématiques relatifs à ce sujet. La conférence s’articulait autour de 6 présentations, avec des sujets très variés mais complémentaires. Petit tour d’horizon.

Growth Hacking : évolution ou révolution marketing ?

Par Oussama Ammar, co-fondateur de The Family.

Le Growth Hacker est le nouveau métier à la mode. Mais qu’est ce que le growth hacking ? C’est une technique, développée dans les startups technologiques, visant à accroître significativement la croissance des utilisateurs d’un produit / service. Cette technique repose sur la faculté à trouver une approche intelligente ou non traditionnelle pour atteindre l’objectif.

Découvrez sa présentation sur slideshare.

Knowledge sharing

Par Marc Rougier, co-fondateur de Scoop.it.

Petit retour sur les fondamentaux du content marketing et du partage de connaissances, avant et après l’avènement du web, avec notamment deux exemples : Intuiti et Cisco.

Pour en savoir plus, découvrez sa présentation sur slideshare.

Les Data analytics au service du content marketing

Par Audrey Fleury, co-fondateur de Digital Insighters

Comment les data analytics peuvent contribuer aux stratégies de contenus ? C’est la question à laquelle nous avons répondu, à découvrir ici :

Le storytelling dans tous ces états

Par Célina Barahona, co-fondatrice de So/cult.

Si vous voulez tout savoir sur le storytelling, c’est LA présentation à lire !

Pour en savoir plus, découvrez sa présentation sur slideshare.

Stratégies de contenus Web : état des lieux et 10 facteurs clé de succès

Par Yann Gourvenec, CEO Visionary Marketing.

Après un petit état des lieux, Yann vous présente 10 facteurs clé pour une stratégie de contenus réussie : ne pas peaufiner, éviter les contenus en silos, faire participer les experts…

Découvrez sa présentation sur slideshare.

Brand Culture

Par Nicolas Bordas, TBWA.

Nicolas nous explique en quelques mots et avec des exemples bien choisis, la différence entre brand content, brand culture…

Découvrez sa présentation sur slideshare.

 

Un grand merci aux organisateurs ! On se retrouve pour le prochain numéro l’année prochaine 😉

 

Comment bien choisir votre outil de social media monitoring ?

Comment bien choisir votre outil de social media monitoring ?

Vous souhaitez mettre en place un dispositif de veille sur les médias sociaux. Mais où commencer ? Quels outils de social media monitoring choisir ? En l’espace de quelques années, un nombre important d’outils de monitoring ont fait leur apparition, des outils gratuits ou payants. Choisir le bon outil peut être un vrai casse-tête. Chacun d’entre eux possède des fonctionnalités différentes, répondant à certains types de besoins. Pour vous guider dans cette sélection, voici quelques clés pour bien choisir votre outil de monitoring.

Préambule sur les outils de social media monitoring

Un outil de social media monitoring détecte où et quand des mots clés (comme par exemple, votre marque ou tout autre sujet) est mentionnée sur le web. Il a la capacité d’identifier l’origine de la mention (type de sites web), la date, l’importance (audience, popularité, influence) et le sentiment associé à cette mention. Certains ont également la capacité de capter et traiter les mentions de votre marque en temps réel.

Sources : où collecte-t-il les données ?

Les outils de social media monitoring vont rechercher des données sur l’ensemble du web. Des millions de contenus sont créés chaque jour, et ces contenus ne cessent de croitre. Pas une mince affaire donc. Les outils de monitoring vont scanner tous les types de sites présents sur le web à la recherche des mots clés recherchés, et vont collecter ces données pour les rendre lisibles au sein d’une interface. Ces sources sont donc multiples et prennent des formes différentes. Les sources les plus utilisées sont les suivantes :

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  • Les sites des médias (LeMonde.fr, LesEchos.fr, RTL, M6…)
  • Les sites des marques
  • Les sites spécialisés (Lequipe.fr, Auféminin.com…)
  • Les blogs
  • Les forums
  • Les réseaux sociaux
  • Les sites de contenus vidéo (YouTube, Dailymotion…)
  • Les sites de photos (Flickr…)[/su_list]

Une première distinction entre les outils est dès lors possible. Certains se concentrent sur une seule source, d’autres vous proposent l’intégralité des sources ci-dessus.  Par ailleurs, il est important de noter que tous les contenus ne sont pas accessibles ou ne le sont pas gratuitement. ₍₁₎

Requêtes : déterminer ce que vous allez chercher

Afin d’écouter ce que l’on dit de vous, il vous faudra paramétrer votre outil de monitoring en créant une requête. Une requête est un ensemble de mots clés ou expressions régulières définissant ce que vous souhaitez rechercher. Vous définirez également la date et les différentes sources dans lesquelles vous voulez piocher vos données.

Résultats : la première étape de l’analyse

Une fois votre requête définie, et après que la moulinette ait fait son travail, la liste exhaustive des mentions de votre marque est affichée. L’outil réalise un premier traitement des résultats : qualifications des mentions (selon la source, la date…) et effectue une première analyse des résultats (sentiment, influence, audience…)

Bien choisir votre outil de social media monitoring

Renseignez-vous sur le marché des outils de social media monitoring

Quels sont les principaux acteurs ? Les acteurs émergents ?

N’hésitez pas à demander autour de vous si vos collègues, amis ou réseaux professionnels ont déjà utilisé ce type d’outils et lesquels ils peuvent vous recommander. Attention, cependant, chacun possède ses propres besoins. Des outils qui conviennent à vos relations ne sont pas forcément ceux qui vous satisferont.

Déterminer vos besoins et objectifs

Quels sont vos besoins ? C’est une question qui parait évidente, pourtant c’est la question la plus importante. La réponse à cette question va déterminer toute la suite.

[su_list icon= »icon: search »]

  • Ecouter vos clients ?
  • Détecter une potentielle crise sur votre marque ?
  • Evaluer les retombées de vos actions sur votre page Facebook ?
  • Analyser les retours clients sur vos produits ?
  • Gérer votre réputation ?
  • Monitorer les conversations sur vos concurrents ?
  • Faire de la curation de contenu ?
  • Identifier les influenceurs ?
  • Identifier les talents qui pourraient travailler pour votre entreprise ?
  • Quels indicateurs clés avez-vous déjà mis en place ?
  • Quels KPI devez-vous mettre en place pour mesurer l’impact de vos actions sur les médias sociaux ?
  • Etc.[/su_list]

Vos objectifs sont propres à votre contexte. Soyez précis. Classifiez vos objectifs court-moyen-long terme. Consultez les autres départements et vos équipes. Ils sont concernés et ont peut-être des besoins différents des vôtres. N’oubliez pas de prendre en compte également les langues, les pays spécifiques où vos besoins sont présents.

Savoir qui utilisera votre outil de monitoring

Quelles personnes seront utilisateurs de l’outil ? En interne ou votre agence ? Avez-vous besoin d’un analyste ? Qui sera en charge des relations avec votre prestataire ?

Autant de questions auquel il vous faut répondre en amont. Les réponses obtenues vous permettent à la fois de vous organiser en interne, d’identifier les personnes en charge du projet, les compétences dont vous avez besoin et par conséquent celles qui vous manquent. Elles influencent également vos critères au moment de sélectionner l’outil de monitoring, notamment en ce qui concerne l’interface et la facilité de prise en main.

Définir votre budget

Compte tenu de vos objectifs, quels budgets êtes-vous prêts à allouer à un outil de monitoring ? Plus l’outil est performant, plus le coût sera élevé. Plus l’outil est performant, moins vous passerez de temps à traiter manuellement certains éléments. N’oubliez donc pas de prendre en compte les ressources humaines nécessaires. Car un outil seul ne suffit pas.

Social Media Monitoring To Do List

Réaliser une liste de critères correspondants à vos objectifs

Il est temps de se pencher plus précisément sur les outils de social media monitoring et toutes les fonctionnalités qu’ils vous proposent. Selon vos besoins et objectifs, définissez les critères / fonctionnalités indispensables que l’outil doit posséder. Définissez également, les critères secondaires qui peuvent être les facteurs finaux de décisions, si plusieurs outils correspondant à votre première liste.

Voici une liste assez exhaustive des principales questions à se poser et des critères à considérer dans votre sélection.

Données et sources

  • Comment les données sont collectées ?
  • A quelle fréquence ? Toutes les semaines ou toutes les heures ?
  • Quels types de sources sont monitorées ? Toutes, uniquement Twitter… ?
  • Quelles sont les sources qu’ils ne peuvent pas monitorés ? Pourquoi ?
  • Un accès au Firehose ₍₂₎ Twitter pour obtenir l’intégralité des tweets ?
  • Archivent ils les données ?
  • La rétroactivité des données est-elle possible ? Sur quelle période ? Si oui, engendre-t-elle un coût supplémentaire ?

Objectifs : s’assurer de la bonne collecte des données et de l’exhaustivité des sources, tel l’accès au firehose Twitter. Il serait bien ennuyant de louper une mention de votre marque à l’origine d’une crise…

Bon à savoir : Ne pas négliger la rétroactivité des données : imaginons que pour la 2ème année consécutive, vous lancez une même campagne sur les médias sociaux. L’année dernière, vous n’aviez pas d’outils de monitoring. Vous savez qu’il est possible de remonter dans le temps et souhaitez comparer les retombées des deux campagnes. Est-ce que votre outil le permet ? Tous les outils de social media monitoring archivent une partie des données ou peuvent être en mesure de les collecter à postériori. Il vous est possible habituellement de remonter sur les 3 mois antérieurs. Certains proposent 6 mois ou un an.

Langues et pays

Vous gérez des marques internationales. La capacité des outils à traiter plusieurs langues devient dès lors un critère important. Même si vous ne souhaitez pas monitorer toutes vos marques, dans tous les pays tout de suite, pensez à vos potentiels futurs besoins.

  • Quelles langues sont monitorées ?
  • Quels pays ? Est-il possible d’avoir une segmentation par villes ?
  • Les réseaux sociaux spécifiques à certains pays sont-ils inclus dans les sources monitorées ?

Objectif : s’assurer que les pays ou langues faisant partie de vos besoins sont bien traitées

Spam

  • Quelle stratégie de lutte anti-spam a été mise en place ? Automatique ? Manuel ?
  • Comment l’outil traite les contenus dupliqués ?

Objectif : Toute pollution est une perte de temps. Assurez-vous de ne pas en perdre 😉

Paramètres et requêtes

  • Comment paramétrer mes recherches ?
  • Comment sont construites les requêtes ?
  • L’outil utilise-t-il les opérateurs booléens ?
  • Y a-t-il d’autres façons de construire une requête ?
  • Peut-on inclure et exclure des termes ? Appliquer des filtres ?

Objectif : Déterminer les connaissances à acquérir pour prendre en main l’outil et effectuer des requêtes pertinentes. Evaluer ainsi la facilité de prise en main de l’outil.

Fonctionnalités et metrics

  • Quels sont les metrics disponibles dans l’outil de monitoring ? Influence, géolocalisation, audience… ?
  • Quels sont les indicateurs clés ?
  • Comment ont-ils été intégrés dans l’outil ? Provenance externe ou calcul du prestataire ?
  • L’analyse du sentiment est-elle disponible ?
  • Est-il possible d’effectuer une recherche de mots clés à l’intérieur de la requête ?
  • Peut-on filtrer les résultats en fonction des sources, du sentiment, de sujets ?
  • Quelle est la liberté dans le traitement manuel des données (pour faciliter le travail de l’analyste) ?

Objectif : s’assurer que l’outil fournit des indicateurs pertinents répondant à vos besoins. Et offre à l’analyste une certaine main sur l’outil. Restez flexibles. Vous pouvez découvrir d’autres indicateurs / fonctionnalités auxquels vous n’avez pas pensé, et qui seront utiles.

Bon à savoir : des outils de social media monitoring ont mis en place leurs propres indicateurs comme par exemple un indice d’e-réputation, un score d’influence ou d’engagement. Ainsi, il est important de comprendre ces indicateurs, leurs calculs pour en cerner l’utilité et la pertinence. Les outils intègrent également des indicateurs externes que vous utilisez peut être déjà comme le score Klout, l’audience des sites etc.

Analyse du sentiment

  • L’analyse du sentiment est-elle automatisée ?
  • Si oui, est-elle fiable ? Quel est le taux d’erreur ?
  • Est-il possible de la changer manuellement pour chaque mention ?
  • L’analyse du sentiment est-elle disponible dans toutes les langues ?

Objectif : Identifier le besoin en ressources humaines pour parer au manque de l’analyse du sentiment automatique.

Bon à savoir : il y a toujours une marge d’erreur dans l’analyse du sentiment automtisé.

Data visualization : graphs et dashboards

  • Quelles sont les visualisations de données proposées ? (chiffres, camemberts, bars, chronologie…)
  • Quelles sont les fonctionnalités des dashboards déjà intégrés ?
  • Les dashboards peuvent-ils être personnalisés par les utilisateurs ?
  • Peut-on générer des rapports automatiques des dashboards ? Peuvent-ils être personnalisés ? A quel niveau ?

Objectif : Faciliter la lecture des résultats et la personnalisation de l’outil en fonction de vos besoins

Export des données

  • Peut-on exporter les données et les représentations graphiques en dehors de l’outil ?
  • Sous quel format ? Excel, PDF, Powerpoint, jpeg … ?

Objectif : Faciliter le partage des données en interne, les intégrer dans vos présentations…

Autres fonctionnalités

  • Ont-ils des fonctionnalités spécifiques à votre industrie ?
  • Peut-on configurer des alertes par mail ? Avec quels critères ?
  • Peut-on connecter sa page Facebook, son compte Twitter ?
  • Y a-t-il des fonctionnalités pour faciliter le travail en équipe sur l’outil ? Assigner des tâches ? Intégrer des notes ?
NB : les alertes, très utiles pour la gestion de crise par exemple.

Navigation et interface

Bien que je considère ce point comme un critère secondaire pour les besoins qui me sont propres, il peut ne pas l’être pour tout le monde. La simplicité de navigation ou le design de l’interface peuvent tout à fait faire parti des critères de décision. Après tout, vous et votre équipe, allez utiliser l’outil fréquemment. Si ce n’est tous les jours. Autant qu’il vous plaise 😉

Installation, formation et maintenance

Les modalités d’installation peuvent également prendre une place dans votre prise de décision. Bien souvent les outils sont accessibles depuis un navigateur web, et il n’y a pas besoin d’installation. Avec l’installation, les prestataires peuvent également vous proposer une formation de prise en main de l’outil. Elle peut se révéler utile pour former vos équipes, faciliter la prise en main, ou obtenir des astuces sur l’utilisation de l’outil.

Enfin, renseignez-vous également sur la maintenance. Que se passe-t-il si l’outil tombe en panne ? Si vous avez un problème ? Une erreur dans la collecte des données ?

NB : Identifier les services proposés autour de l’outil pour s’assurer du bon fonctionnement. Assurez-vous d’avoir un point de contact commercial ET technique pour vous accompagner sur les diverses problématiques.

Tarifs

La structuration des tarifs s’organise bien souvent autour des 3 critères suivants :

  • Le volume de données
  • Le nombre de requêtes
  • Le nombre d’accès utilisateurs

Identifier les utilisateurs de l’outil et les sujets à monitorer en amont vous permet donc d’estimer les coûts associés. Par ailleurs, n’hésitez pas à demander aux prestataires, sur un certain nombre de mots clés (marque, produits, concurrents…), les volumes de données. Cela vous donnera une première idée des volumes.

Au début, quelques requêtes peuvent vous suffire : sur vos marques, vos produits. De nouveaux besoins peuvent ensuite émerger : une nouvelle campagne, un concurrent, des sujets sensibles… Anticiper ces évolutions. Prenez en compte dans votre décision les coûts supplémentaires pouvant intervenir sur du plus long-terme.

Avant de vous engager, demander la période minimum d’engagement. Généralement, il est d’une année.

Indispensable

Testez vous-même l’outil

Rien de mieux qu’une prise en main concrète pour évaluer si l’outil correspond bien à vos besoins et objectifs. Utilisez la liste de critères indispensables préalablement définis. Puis évaluer l’outil en fonction de cette dernière : pertinence de la collecte des données, facilité de prise en main, rapidité de l’outil, fonctionnalités qui vous seront vraiment utiles… Regardez également celles qui sont des « nice to have ». Elles pourront peut-être se révéler utiles avec le temps.

La majorité des outils de social media monitoring vous propose une période d’essai d’une à deux semaines. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à la demander.

L’outil seul ne suffit pas

Prenez bien en compte qu’un outil seul ne suffit pas. Pour réaliser une veille efficace et utile, il vous faudra à la fois des compétences et du temps. En interne ou en externe.

Conclusion

Avec ces informations, vous devriez avoir désormais une idée suffisamment complète des éléments à prendre en compte dans le choix de votre outil de social media monitoring. Comme tout choix de prestataire, il est important de se poser les bonnes questions et surtout de bien définir en amont vos besoins.

Identifier vos objectifs en termes de monitoring, les principales fonctionnalités que vous recherchez dans un outil, les impératifs pour sélectionner un outil efficace tels que la bonne collecte des données, la marge d’erreur dans l’analyse du sentiment automatisé…

Vous êtes dans ces démarches et avez besoin de conseil ?

N’hésitez pas à nous contacter !

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₍₁₎ Les outils de social media monitoring sont en mesure de scanner tous les espaces publics. Cela signifie qu’ils n’ont pas accès à toutes les données. Certains sites ont vite compris l’enjeu autour de cette donnée sociale, et ont restreint leurs accès. Ce sont notamment les réseaux sociaux. Twitter donne accès à une partie de ces données gratuitement. Avoir accès à l’exhaustivité des tweets, soit 500 millions de tweets par jour, est possible mais n’est pas gratuit. Facebook donne uniquement accès aux pages et groupes publics. Google+, LinkedIn, Viadeo, Pinterest, Instagram et les autres réseaux sociaux ont chacun des politiques différentes. C’est pourquoi vous ne retrouvez pas toujours ces différents réseaux sociaux dans les outils de monitoring, ou de moins l’exhaustivité des contenus recherchés.
₍₂₎ Le firehose est le nom communément donné au flux massif et en temps réel des tweets publiés chaque jour. Twitter donne différents accès à son firehose.
Conférence Big Data et HR Analytics

Conférence Big Data et HR Analytics

Si vous suivez les derniers articles et tendances, vous avez forcément vu émerger le sujet du « Big data ». Cette tendance concerne plusieurs pôles de l’entreprise et les ressources humaines n’y échappent pas !

Qu’est ce que le Big Data ? Comment en tirer parti pour le service RH ? Comment piloter un projet de Big Data ? C’est ce que vous propose d’aborder la conférence Big Data et HR Analytics, organisée par Global Business Learning Network, le 23 mai prochain.

Dans le cadre de cette conférence, Digital Insighters présente en exclusivité une étude appliquée au domaine RH. L’étude a pour objectif d’illustrer les méthodologies d’analyse des données et les apports pour la fonction RH : des insights pour orienter les stratégies RH en matière de recrutement, intégration, motivation, marque employeur, marketing RH… Le cas d’usage est volontairement orienté sur un sujet qui concerne toutes les entreprises.

On ne vous en dit pas plus, venez la découvrir le 23 mai !

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Le format des tables rondes

Pour vous permettre de passer d’un rôle passif de simple public à un rôle actif de participant, GBLN vous propose un format un peu différent. Vous serez assis autour de tables rondes, plutôt qu’en style amphithéâtre et, tout au long de la journée, des sessions d’une quinzaine de minutes seront dédiées uniquement à des conversations avec votre table. Ce format vous permet d’échanger avec un maximum de vos pairs et aller plus loin que les présentations et panels.

Infos pratiques

Plus d’informations sur le programme, c’est ici.

Lieu de la conférence

L’Hôtel InterContinental Avenue Marceau
64, avenue Marceau
75008 Paris
France

Et pour réserver votre place : http://www.gblnetwork.com/inscription.html