Définir sa cible marketing et construire ses personas : les 5 erreurs à éviter

Définir sa cible marketing et construire ses personas : les 5 erreurs à éviter

Définir des personas efficaces est une étape cruciale pour réussir ses stratégies de communication. Pourtant, de nombreuses entreprises tombent dans des pièges courants qui limitent la précision, la créativité et l’impact de leurs actions marketing. Ces écueils, souvent liés à des méthodes traditionnelles dépassées, empêchent d’exploiter pleinement le potentiel des données digitales. Dans cet article, nous passons en revue les principales erreurs à éviter pour construire des personas performants et aligner vos campagnes sur les véritables attentes de vos audiences.

Erreur n°1 : Se limiter à un brainstorming pour construire ses personas

La méthode traditionnelle consiste souvent à organiser des ateliers en interne ou avec des agences créatives pour définir des personas à partir de suppositions ou d’intuitions.

Les limites de cette approche :

  • Personas trop vagues : Ils restent dans les généralités et n’apportent aucune valeur stratégique concrète.
  • Personas trop détaillés : Le surplus d’informations rend leur exploitation difficile pour les équipes.
  • Personas déconnectés : Sans validation sur le terrain, ces profils idéalisés ne reflètent pas la réalité des consommateurs.

En travaillant avec certaines marques, j’ai parfois vu des brainstormings accoucher de descriptions comme : « Marie, 32 ans, aime le yoga et achète des produits éco-responsables. » Ce type de persona, bien qu’élégant sur le papier, n’offre aucune véritable orientation stratégique.

Erreur n°2 : Limiter ses personas à des données socio-démographiques

De nombreux marketeurs s’appuient sur des informations comme l’âge, le sexe, le revenu ou le niveau d’études pour etayer leur personas. Certes, ces données sont faciles à collecter, mais elles ne suffisent pas à comprendre les motivations et comportements des audiences.

Les limites de cette approche :

  • Vision trop simpliste : Les données socio-démographiques ne capturent pas les motivations profondes ou les comportements spécifiques.
  • Campagnes peu efficaces : Les décisions d’achat dépendent davantage de valeurs, de modes de vie ou d’intérêts que de la seule tranche d’âge ou du revenu.

Il m’est arrivé de travailler pour une marque premium qui ciblait « les jeunes cadres urbains entre 25 et 35 ans ». En analysant le comportements en ligne de leurs audiences, nous avons découvert que leurs publics étaient bien plus variés, et les comparant avec les audiences de leurs concurrents directs, on avait identifié qu’ils avaient un intérêt beaucoup plus fort pour les animaux de compagnie et en particulier leurs chiens, que les audiences de leurs concurrents directs. C’est quelque chose que nous n’avions pas du tout imaginé dans la réflexion créative, et qui a permis de créer une connexion immédiate avec leurs audiences cibles, et leur différence sur le marché.

Erreur n°3 : Idéaliser sa cible en confondant le positionnement de marque avec le profil de ses consommateurs

C’est une erreur fréquente : certaines marques confondent leur univers de marque avec celui de leurs acheteurs. Elles projettent leurs propres valeurs sur leurs cibles, créant des personas totalement déconnectés de la réalité.

Les limites de cette approche :

  • Déconnexion avec la réalité : Cette idéalisation empêche la marque de comprendre qui consomme réellement ses produits et pourquoi.
  • Stratégies marketing mal alignées : Les campagnes et messages s’adressent alors à une audience fictive, laissant de côté les véritables consommateurs.
  • Opportunités manquées : En ne ciblant pas les véritables acheteurs, la marque passe à côté d’occasions d’élargir son marché et d’optimiser ses performances.

Il m’est arrivé de travailler avec une marque de mode et de parfums, dont les valeurs étaient ancrées dans un style hype et pointu, décrire sa cible comme des personnes privilégiant le luxe et l’alternatif. Pourtant, une analyse des discussions en ligne m’a révélé (en mois de 10 minutes) un tout autre tableau : le produit phare de la marque, comme leur parfum, est en réalité plébiscité par une audience grand public, en l’occurrence il s’agissait d’internautes qui partageaient leur liste de Noël en placent ce parfum entre une PlayStation, une paire de Nike et le dernier jeu FIFA.

Erreur n°4 : Ignorer les communautés d’intérêt et les comportements en ligne

Les communautés d’intérêt en ligne sont des groupes où les individus se réunissent autour de passions communes, de questions spécifiques ou de préoccupations partagées. Ces espaces, comme les forums, les groupes Facebook, Reddit, ou même des hashtags sur Twitter, regorgent d’insights précieux sur les comportements, préférences et besoins des audiences.

Les limites de cette approche :

  • Manque de pertinence : Les campagnes ignorent les véritables préoccupations et intérêts des cibles.
  • Opportunités manquées : Ces communautés peuvent révéler des niches ou des usages inattendus des produits.

Malheureusement, certains marketeurs négligent ces communautés et se privent ainsi de données comportementales riches. Ils restent enfermés dans une analyse traditionnelle ou se limitent à des données superficielles issues de questionnaires ou d’études de marché classiques. Une marque de sport pointue avec laquelle j’ai travaillé ciblait les clients qui achetaient principalement ses produits pour la pratique d’un sport en particulier (je ne peux malheureusement pas la citer). En plongeant dans des discussions Instagram et Reddit, et en analysant leurs centres d’intérêts communs, nous avons découvert que leur communauté utilisait ces articles comme accessoires de mode, dans un contexte lifestyle urbain. En ignorant cette réalité, ils passaient à côté d’une opportunité majeure de mieux positionner leurs produits.

Erreur n°5 : Négliger l’influence des médias et des contenus consommés par les audiences

Pour bien comprendre ses audiences, il est essentiel d’analyser les médias et contenus qu’elles consomment : blogs, réseaux sociaux, podcasts, chaînes YouTube, émissions de télévision, ou encore sites spécialisés. Ces sources d’information et de divertissement permettent d’apporter un angle supplémentaire à la compréhension des personas, en dévoilant des facettes parfois inattendues de leurs personnalités et centres d’intérêt.

Les limites de cette approche :

  • Manque de profondeur dans les personas : Ignorer ces données prive les personas d’un élément crucial, celui des références médiatiques qui influencent leurs opinions et leurs comportements.
  • Opportunités manquées : Ne pas identifier ces canaux revient à passer à côté de partenariats stratégiques qui pourraient apporter une visibilité massive auprès des cibles finales.

Je me souviens qu’une enseigne de restauration dépensait des sommes importantes dans la conquête de cibles familiales. En réalité, l’un de leurs profils les plus importants quantitativement passait une grande partie de son temps à consulter des sites de gaming et à regarder des émissions d’e-sport. Pourtant, ni le gaming ni l’e-sport ne faisaient partie des considérations initiales de la marque. Quelle belle opportunité à considérer !

La solution pour créer des personas à la fois inspirants et performants : les études d’Audience Insights 

Chez Digital Insighters, nous croyons que la compréhension précise et approfondie des audiences est la clé d’une stratégie marketing réussie. En nous appuyant sur l’exploration des communautés en ligne et l’analyse des données digitales, nous aidons nos clients à dépasser les approches traditionnelles pour construire des personas riches et nuancés. Ces personas intègrent non seulement des données socio-démographiques essentielles, mais aussi les centres d’intérêt, les comportements et les médias consommés par leurs cibles.

Contrairement aux méthodes basées sur des hypothèses ou des projections, notre approche repose sur des données réelles issues des comportements des internautes sur le digital : cela ne s’invente pas.

Mieux encore, les insights que nous révèlent les internautes et leurs comportements sont souvent de véritables pépites pour les créatifs. Leurs centres d’intérêt et habitudes, souvent inattendus et surprenants, offrent une matière idéale pour penser out-of-the-box et concevoir des campagnes innovantes et impactantes. Mais ces données ne se contentent pas d’inspirer la créativité : elles permettent aussi d’optimiser le targeting des campagnes pour garantir un ROI amélioré. Et ça, ça n’a pas de prix. Nous l’avons testé et approuvé avec succès auprès de nos clients, qui bénéficient d’une approche marketing à la fois précise, inspirante et rentable.

En identifiant ces opportunités au sein des données digitales, nous transformons la connaissance en action et offrons à nos clients des stratégies marketing connectées à la réalité et véritablement performantes.

Vous souhaitez en savoir plus sur comment utiliser la digital intelligence pour vous aider à comprendre vos cibles ? Contactez nous !

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Depuis quelques semaines, la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 attise les curiosités. Il faut dire que le talentueux Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, travaille depuis deux ans sur cet événement. Sur les réseaux sociaux, de nombreux pronostics ont été faits quant à la participation de certaines personnalités. Cette semaine, les internautes et les journalistes ont pu apercevoir Lady Gaga et Céline Dion dans les rues de Paris. Ce ne sont pas les seules personnalités à avoir été mentionnées en ligne, où les internautes ont spéculé ces dernières semaines en partageant leurs meilleurs pronostics et leurs aspirations.

Qui a été le plus évoqué en ligne ? Voici le top des personnalités au cœur des rumeurs sur ces 30 derniers jours pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.

 

Céline Dion, Snoop, Lady Gaga, Aya Nakamura et Michael Jordan sont au top des conversations

 

Parmi les célébrités les plus citées et qui génèrent le plus de réactions en ligne, en tête on note :

 

  • Céline Dion, que l’on a aperçu a l’aéroport du Bourget mardi matin, et vu filer chez la Maison Dior.
  • Lady Gaga quant à elle a été aperçue dans les rues de Paris puis en pleine répétition sur une scène flottante sur la Seine lundi dernier.
  • Snoop a été également confirmé comme porteur de la flamme Olympique à Saint-Denis, il est arrivé à Paris lundi, et ne s’en est pas caché sur ses réseaux sociaux.
  • Longtemps en tête des prédictions, la présence d’Aya Nakamura semble bien confirmée. La chanteuse se produira ce soir accompagnée des musiciens de la Garde Républicaine et des choristes du Chœur de l’Armée française.
  • Enfin, Michael Jordan prévoirait de se rendre à Villeneuve-d’Ascq pour les épreuves de basket.

 

D’autres noms ont circulé comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin et Jean-Jacques Goldman

Parmi les noms qui ont le plus circulé cette semaine, on a vu des artistes comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin, Jean-Jacques Goldman, Pharrell Williams, Yseult ou encore Marc Ceronne. Et des athlètes ou personnalités publiques comme Zinédine Zidane, Marie-José Perrec, Thomas Pesquet, Omar Sy ou encore Jean-Claude Van Damme. Mais rien n’est confirmé à date.

 

Les spéculations ont animé les conversations et les contenus en ligne ces dernières semaines. Nous avons hâte de voir si les pronostics des internautes se confirment ce soir. Bonne célébration !

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

Même les Jeux Olympiques ne peuvent échapper à la promesse de l’IA. À quelques mois des Jeux de Paris 2024, le Comité International Olympique (CIO) vient de dévoiler sa stratégie autour de l’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le sport. Le CIO a expliqué l’impact que l’IA peut avoir sur le sport et comment l’organisation a l’intention de diriger la mise en œuvre mondiale de l’IA dans le sport.

Le CIO a expliqué utiliser l'IA aux Jeux de Paris 2024 pour 4 objectifs

Le 19 avril dernier, le CIO a dévoilé sa stratégie IA pour tirer parti de cette technologie en constante évolution. Voici les 4 objectifs évoqués :

 

  • Trouver et sélectionner des athlètes talentueux
  • Aider les compétiteurs à élaborer des programmes d’entraînement personnalisés
  • Juger et arbitrer certains matchs
  • Créer des expériences individualisées pour les spectateurs

Comment cela fonctionnerait-il ?

Deux exemples ont été dévoilés lors de cette annonce.

Dans un exemple, l’IA a suivi un athlète lorsqu’il plongeait dans l’eau, fournissant des informations en temps réel sur le nombre de rotations qu’il a effectuées ainsi que sa hauteur maximale. Cette technologie pourrait aider les juges à donner des retours plus précis et impartiaux, et aider les athlètes à comprendre pourquoi ils ont reçu une note particulière.

Dans un autre exemple, un robot a été entraîné à jouer au ping-pong dans le style du double champion olympique Xu Xin. Il a ensuite utilisé le modèle pour jouer contre lui-même lors de matchs d’entraînement.

Le recours à l'IA lors des JO Paris 2024 a déjà généré des controverses

Des associations de défense des libertés individuelles craignent des abus concernant l’utilisation de caméras alimentées par l’IA pour détecter les menaces de sécurité (repérer les colis abandonnés ou les mouvements de foule) lors des Jeux Olympiques de Paris cet été.

Le champion de triathlon anglais Alistair Brownlee, même s’il est enthousiaste à l’idée de la promesse de l’IA, a déclaré qu’il était inquiet que certains emplois olympiques soient remplacés. « Utiliser l’IA pour aider à juger rendra les choses plus justes », a-t-il déclaré « mais comment s’assurer que l’IA vient en aide aux juges plutôt que de les remplacer ? ».

L'IA impacte toutes les industries, et soulève des préoccupations de façon récurrente

Les IA sont en train de transformer de manière profonde toutes les industries, y compris celle du sport. Leur capacité à traiter de grandes quantités de données, à identifier des schémas et à apprendre de manière autonome redéfinit les normes de productivité et d’innovation. Les IA ouvrent la voie à un avenir où l’innovation est omniprésente, offrant des opportunités de croissance et de transformation à toutes les industries.

Cependant, l’adoption généralisée des intelligences artificielles soulève également des préoccupations récurrentes quant à la protection de la vie privée et à la sécurité des données, ce qui peut influencer la confiance des consommateurs envers les marques utilisant ces technologies, et à l’éventuelle marginalisation des travailleurs dont les emplois sont automatisés.

Dans ce contexte, les préoccupations récurrentes des internautes et des associations défendant leurs droits doivent être intégrées dans la réflexion autour de l’intégration de toute IA à un business. D’autre part, une veille et un monitoring attentifs sont essentiels pour accompagner les nouvelles annonces faites par les marques ou les entreprises afin de pouvoir réagir de façon proportionnée et au bon moment.

Quand le streaming devient un outil de communication pour les politiques français

Quand le streaming devient un outil de communication pour les politiques français

Lancé en juin 2023 par le streamer Medja, le « DVM Show » sur Twitch a connu un succès croissant. Le DVM Show est une émission consacrée au rap et aux cultures urbaines, à l’image de Planète rap sur Skyrock. On a pu y voir des artistes comme Aya Nakamura, Kery James, Rohff, Hamza, Kaaris, Zola, ou Koba LaD. Le 12 février dernier, c’est Rachida Dati, fraichement nommée Ministre de la Culture, qui est l’invitée surprise du stream du jour, aux côtés de Tayc et Dadju, dans le studio d’Aulnay-sous-Bois.

Rachida Dati n’a pas caché son enthousiasme à participer à l’émission qui « valorise la culture populaire, une culture qui parle à toute une génération ».

La ministre en a profité pour inviter l’équipe du DVM show pour « venir faire un DVM » au sein du Ministère de la Culture « vous venez avec vos manettes« . L’invitation est lancée, elle ajoute « un ministère de la culture sans bruit, ce n’est pas un ministère de la culture« . Affaire à suivre donc.

 La chaîne Twitch DVM Medja compte 344K followers. Le stream du 12 janvier, qui a duré plus de 2h, a réuni un pic de 36K spectateurs.

Nous l’avions déjà constaté lors des Présidentielles 2022, Twitch est une plateforme hébergeant des contenus qui touchent un public de plus en plus large. On y voit ainsi de plus en plus de personnalités de la sphère politique y faire des apparitions. Les créateurs de contenu sur Twitch proposent des contenus novateurs et différenciants, qui les rend de plus en plus attractifs pour les directions de la communication. 

Pic de spectateurs

Quels seraient les plans derrière le re-branding de Twitter sous X ?

Quels seraient les plans derrière le re-branding de Twitter sous X ?

Le changement, perçu comme soudain, de nom et d’identité de Twitter pour passer à X a provoqué une vague de questionnements sur les raisons qui poussent le CEO, Elon Musk, et ses dirigeants à prendre cette décision. Quand certains jugent la nouvelle identité, d’autres spéculent sur les ambitions qui se cachent derrière ce changement drastique.

 

Twitter devient X, Elon Musk affirme l’ambition de créer un marché en ligne mondial.

Elon Musk a officiellement rebrandé son entreprise Twitter en X la semaine dernière. Le PDG de Twitter a déclaré que la nouvelle application X sera « axée sur l’audio, la vidéo, la messagerie, les paiements/banques – créant ainsi un marché mondial pour les idées, les biens, les services et les opportunités. Alimenté par l’intelligence artificielle, X nous connectera tous de manière que nous commençons à peine à imaginer. »

La déclaration reste vaste et vague car seul le logo a changé.

 

Il y a 3 hypothèses d’ambitions derrière ce re-branding de Twitter.

L’ambition : créer une « everything app »

La première repose sur des déclarations précédentes d’Elon Musk. En Octobre 2022, il a déjà parlé de créer une « application tout-en-un » similaire aux super applications chinoises WeChat ou AliPay qui combinent les réseaux sociaux, les transactions financières, les achats en ligne, et bien plus encore.

Hypothèse : Twitter a récemment restreint l’accès gratuit à son API, serait-ce pour empêcher les autres IA d’entraîner leurs modèles sur de la data Twitter ?

D’après Tech Crunch, l’entreprise a récemment restreint l’accès gratuit à son API et a mis en place d’autres restrictions pour empêcher les entreprises d’intelligence artificielle d’entraîner facilement leurs modèles sur de la data Twitter.

X (Twitter) pourrait développer des modèles d’IA avec ses propres données.

Enfin, certains spéculent que Twitter pourrait avoir l’intention de développer en interne des modèles d’IA avec ses propres données, et de créer des applications commerciales similaires à BloombergGPT.

L’accueil du nouveau nom de Twitter est mitigé, et le trafic mondial sur la plateforme se contracte.

Quoiqu’il en soit, face à ce nouveau nom, l’accueil des utilisateurs de la plateforme est mitigé, comme l’indique la teneur des publications à propos de ce changement de nom.
 

Déjà, cela fait plusieurs mois que le traffic de Twitter plonge.

 

Ces éléments confirment les conclusions de l’étude de Pew Research Center en mars 2023, selon laquelle 60% d’américains qui ont utilisé Twitter déclarent avoir fait une pause sur la plateforme pendant plusieurs semaines entre mars 2022 et mars 2023.

Et en France ?

La recherche d’alternative est clairement visible dans les conversations en ligne sur ce sujet : Mastodon, Bluesky, pour ne citer qu’eux, n’ont pas convaincu ni trouvé leur audience. Le basculement ou la potentielle désertion de Twitter n’est pas encore en cours dans l’Hexagone. D’ailleurs, certaines communautés accueillent à bras ouvert les évolutions de X (Twitter).

L’alternative la plus probable est Threads. Elle est régulièrement évoquée,  mais toujours non disponible en France ni dans l’Union Européenne à l’heure où nous écrivons ces lignes. Meta devra travailler sur une version européenne qui respecte le Règlement européen sur la protection des données (RGPD).