Combien ça coûte d’identifier une tendance ou un signal faible ?

Combien ça coûte d’identifier une tendance ou un signal faible ?

Identifier une tendance ou un signal faible peut offrir un avantage concurrentiel crucial. Mais combien cela coûte-t-il vraiment ? Décomposons les usages stratégiques des outils de digital intelligence et les éléments de coûts liés à l’identification des tendances à partir de données digitales publiques.

Les bénéfices pour une entreprise d’identifier les signaux faibles, ces alertes précoces sur ce qui arrive

Un signal faible est un indice précurseur, souvent subtil et discret, qui indique une évolution ou une tendance potentielle avant qu’elle ne devienne largement perceptible ou dominante. Ces signaux peuvent apparaître dans des discussions en ligne, des requêtes sur les moteurs de recherche, ou des comportements émergents dans un marché ou une communauté. Contrairement à des signaux forts ou tendances fortes, les signaux faibles nécessitent une attention particulière et une capacité d’analyse fine pour être détectés et exploités.
Signaux faibles tendance Bryan Coffman et Igor Ansoff
Les signaux faibles offrent de nombreux avantages stratégiques aux entreprises, notamment :

  1. Anticipation des tendances : En identifiant un signal faible, une entreprise peut anticiper des changements de comportement ou de marché avant ses concurrents. Par exemple, repérer un intérêt croissant pour une technologie ou un mode de consommation émergent.
  2. Innovation proactive : Ces indices permettent de concevoir des produits, services ou stratégies innovantes qui répondent à des besoins encore peu exprimés. Par exemple, une entreprise de mode pourrait détecter un retour progressif à des matériaux artisanaux ou durables.
  3. Réduction des risques : En anticipant des perturbations potentielles (économiques, sociales ou technologiques), les entreprises peuvent s’adapter à temps et réduire leur exposition aux risques.
  4. Avantage concurrentiel : Être le premier à répondre à une tendance latente peut positionner l’entreprise comme un leader d’opinion ou d’innovation, renforçant ainsi sa notoriété et sa pertinence sur le marché.
  5. Meilleure compréhension des clients : Les signaux faibles offrent des informations clés sur les aspirations et préoccupations émergentes des consommateurs, permettant une approche plus empathique et ciblée.

Pour capturer les signaux faibles qui préfigurent une tendance, nous utilisons des éléments que nous retrouvons en ligne : les contenus et discussions publiques en ligne (via des outils de social listening), les requêtes anonymisées sur les moteurs de recherche (via des outils de search listening) et les comportements des audience (via des outils d’audience intelligence). Chacun d’eux implique différents investissements.

L’analyse des données digitales : pour passer du brut au stratégique

Au cœur de notre expertise, l’analyse des données digitales consiste à transformer une masse d’informations brutes en insights actionnables et en stratégies concrètes. Ce travail repose sur une méthodologie rigoureuse et des compétences humaines spécifiques.

Recouper, contextualiser, valoriser

  • Recouper les sources de données : L’analyse des données digitales s’appuie sur une multiplicité de sources pour garantir une vision complète et cohérente.
  • Contextualiser les signaux faibles : Chaque signal est interprété dans un cadre précis (secteur, marché, culture) pour éviter les biais et les erreurs d’analyse.
  • Valoriser les signaux faibles : Identifier les signaux pertinents, en comprendre la portée et les transformer en tendances exploitables nécessitent une expertise humaine approfondie.

Une équipe multidisciplinaire au service de l’analyse

Ce travail d’analyse mobilise une équipe composée de différents profils :

  • Insight analyst : En charge du traitement initial des données, leur tri et leur organisation.
  • Insight manager : Responsable d’une approche experte, il affine les résultats et s’assure de leur pertinence.
  • Marketing & Communications strategist : Traduit ces données en recommandations stratégiques exploitables par l’entreprise.

L’échange constant entre ces profils permet de valider la valeur des signaux identifiés, d’évaluer leur pertinence stratégique et de fournir des éclairages opérationnels clairs.

Les coûts associés

Cette démarche demande un investissement de temps et de compétences humaines. Les coûts varient selon la complexité du projet, allant de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour des analyses complètes et stratégiques. Pour vous donner un ordre de grandeur, si l’on décide de chercher une tendance qui soit autour d’une marque sur un marché (pays) en particulier, sur un secteur bien défini, le budget peut aller de 20 000 € à 90 000 € selon la complexité.

L’accès aux données : une condition incontournable

Pour rendre possible l’analyse, l’accès aux données digitales est essentiel. Trois sources principales sont indispensables pour une compréhension globale :

  1. Les conversations des internautes (Social Listening) : Permet de capter les avis, émotions et préoccupations exprimés sur les réseaux sociaux.
  2. Les requêtes sur les moteurs de recherche (Search Listening) : Révèlent les intentions explicites des consommateurs à travers leurs recherches.
  3. La structuration des communautés (Audience Insights) : Fournit une compréhension détaillée des comportements, des préférences des audiences, et comprendre les intérêts qui les réunit.

Ces sources nécessitent l’utilisation d’outils technologiques performants, dont les coûts varient en fonction de la profondeur et de la précision des analyses souhaitées.

L’oeil sur les conversations

Monitorer les contenus et discussions en ligne est un moyen puissant d’identifier les signaux faibles à l’origine des tendances émergentes. Le social listening permet d’analyser ce qui est partagé publiquement sur les réseaux sociaux, les forums, les blogs sur lesquels consommateurs comme citoyens expriment spontanément leurs opinions, leurs préoccupations et leurs attentes.

  • Utilité : En analysant ces contenus, les organisations peuvent identifier des problèmes récurrents, des évolutions dans les préférences et des mouvements d’opinion en temps réel. Par exemple, la tendance « no-makeup » a été détectée grâce à une analyse de ce qu’il se passe sur Instagram et X.
  • Outils utilisés : Brandwatch, Talkwalker ou Radarly, avec des licences annuelles entre 5 000 € et 1 000 000 € variant selon le volume de données, le nombre de langues et les zones géographiques, les plateformes monitorées, le nombre d’utilisateurs… Alors pour suivre les tendances toute l’année, comptez entre 60 000 € et 150 000 €.

Comprendre les intentions des internautes

Le search listening aide à analyser les requêtes formulées sur les moteurs de recherche, ce qui offre un aperçu précieux sur les intentions et besoins explicites des consommateurs.

  • Utilité : En examinant les questions que les internautes posent à Google, mais aussi de plus en plus  il devient possible de déceler des préoccupations croissantes ou des sujets d’intérêt. Par exemple, l’explosion des recherches autour du « zéro déchet » a incité des enseignes à proposer des produits plus durables.
  • Outils utilisés : Google Trends, Trajaan, Semrush ou AnswerThePublic, avec des coûts allant de gratuits à des licences annuelles entre 2 000 € et 100 000 € pour les versions avancées.

Décrypter les comportements des audiences

Les audience insights fournissent des données complètes sur les segments d’audiences en ligne, leurs passions / centres d’intérêts d’un public cible. Ces informations sont cruciales pour mieux segmenter et personnaliser les stratégies marketing.

  • Utilité : Ces outils permettent d’identifier des opportunités stratégiques. Par exemple, une marque de mode a découvert que ses clients étaient particulièrement sensibles à l’éco-responsabilité, ce qui a orienté ses campagnes.
  • Outils utilisés : Facebook Audience Insights, SoPrism, Audiense ou Affinio, avec des coûts annuels entre 5 000 € et 100 000 € selon les options choisies.

Investir dans l’identification des tendances est-il rentable ? Absolument.

Absolument, si l’on considère le retour sur investissement potentiel. Les avantages vont bien au-delà d’un simple gain financier, impactant plusieurs aspects clés de la stratégie d’une organisation.

  • Anticipation et leadership : Identifier une tendance avant ses concurrents permet de prendre des décisions stratégiques qui positionnent l’entreprise en tant que leader sur le marché. Par exemple, en investissant tôt dans des technologies comme l’intelligence artificielle, certaines entreprises ont pris une longueur d’avance durable.
  • Innovation ciblée : Détecter les tendances permet de développer des produits et services innovants, adaptés aux besoins émergents. Cela réduit les risques d’échec commercial et maximise les chances de succès.
  • Optimisation des ressources : En s’appuyant sur des tendances identifiées, les entreprises peuvent concentrer leurs efforts marketing et R&D sur des initiatives à fort potentiel, évitant de disperser leurs ressources sur des projets non pertinents.
  • Renforcement de la fidélité : Répondre aux attentes évolutives des consommateurs grâce à une compréhension fine des tendances contribue à renforcer la satisfaction et la fidélité client.

Identifier une tendance n’est pas seulement une question de coûts, mais d’investissements stratégiques. Avec une expertise solide et de bons outils, cet effort peut transformer des intuitions en opportunités concrètes pour les organisations. Les coûts varient, mais les avantages sont inestimables pour ceux qui savent capitaliser sur les signaux du marché.

Vous souhaitez en savoir plus sur combien coûte la digital intelligence pour vous aider à identifier des tendances et signaux faibles ? Contactez nous !

Définir sa cible marketing et construire ses personas : les 5 erreurs à éviter

Définir sa cible marketing et construire ses personas : les 5 erreurs à éviter

Définir des personas efficaces est une étape cruciale pour réussir ses stratégies de communication. Pourtant, de nombreuses entreprises tombent dans des pièges courants qui limitent la précision, la créativité et l’impact de leurs actions marketing. Ces écueils, souvent liés à des méthodes traditionnelles dépassées, empêchent d’exploiter pleinement le potentiel des données digitales. Dans cet article, nous passons en revue les principales erreurs à éviter pour construire des personas performants et aligner vos campagnes sur les véritables attentes de vos audiences.

Erreur n°1 : Se limiter à un brainstorming pour construire ses personas

La méthode traditionnelle consiste souvent à organiser des ateliers en interne ou avec des agences créatives pour définir des personas à partir de suppositions ou d’intuitions.

Les limites de cette approche :

  • Personas trop vagues : Ils restent dans les généralités et n’apportent aucune valeur stratégique concrète.
  • Personas trop détaillés : Le surplus d’informations rend leur exploitation difficile pour les équipes.
  • Personas déconnectés : Sans validation sur le terrain, ces profils idéalisés ne reflètent pas la réalité des consommateurs.

En travaillant avec certaines marques, j’ai parfois vu des brainstormings accoucher de descriptions comme : « Marie, 32 ans, aime le yoga et achète des produits éco-responsables. » Ce type de persona, bien qu’élégant sur le papier, n’offre aucune véritable orientation stratégique.

Erreur n°2 : Limiter ses personas à des données socio-démographiques

De nombreux marketeurs s’appuient sur des informations comme l’âge, le sexe, le revenu ou le niveau d’études pour etayer leur personas. Certes, ces données sont faciles à collecter, mais elles ne suffisent pas à comprendre les motivations et comportements des audiences.

Les limites de cette approche :

  • Vision trop simpliste : Les données socio-démographiques ne capturent pas les motivations profondes ou les comportements spécifiques.
  • Campagnes peu efficaces : Les décisions d’achat dépendent davantage de valeurs, de modes de vie ou d’intérêts que de la seule tranche d’âge ou du revenu.

Il m’est arrivé de travailler pour une marque premium qui ciblait « les jeunes cadres urbains entre 25 et 35 ans ». En analysant le comportements en ligne de leurs audiences, nous avons découvert que leurs publics étaient bien plus variés, et les comparant avec les audiences de leurs concurrents directs, on avait identifié qu’ils avaient un intérêt beaucoup plus fort pour les animaux de compagnie et en particulier leurs chiens, que les audiences de leurs concurrents directs. C’est quelque chose que nous n’avions pas du tout imaginé dans la réflexion créative, et qui a permis de créer une connexion immédiate avec leurs audiences cibles, et leur différence sur le marché.

Erreur n°3 : Idéaliser sa cible en confondant le positionnement de marque avec le profil de ses consommateurs

C’est une erreur fréquente : certaines marques confondent leur univers de marque avec celui de leurs acheteurs. Elles projettent leurs propres valeurs sur leurs cibles, créant des personas totalement déconnectés de la réalité.

Les limites de cette approche :

  • Déconnexion avec la réalité : Cette idéalisation empêche la marque de comprendre qui consomme réellement ses produits et pourquoi.
  • Stratégies marketing mal alignées : Les campagnes et messages s’adressent alors à une audience fictive, laissant de côté les véritables consommateurs.
  • Opportunités manquées : En ne ciblant pas les véritables acheteurs, la marque passe à côté d’occasions d’élargir son marché et d’optimiser ses performances.

Il m’est arrivé de travailler avec une marque de mode et de parfums, dont les valeurs étaient ancrées dans un style hype et pointu, décrire sa cible comme des personnes privilégiant le luxe et l’alternatif. Pourtant, une analyse des discussions en ligne m’a révélé (en mois de 10 minutes) un tout autre tableau : le produit phare de la marque, comme leur parfum, est en réalité plébiscité par une audience grand public, en l’occurrence il s’agissait d’internautes qui partageaient leur liste de Noël en placent ce parfum entre une PlayStation, une paire de Nike et le dernier jeu FIFA.

Erreur n°4 : Ignorer les communautés d’intérêt et les comportements en ligne

Les communautés d’intérêt en ligne sont des groupes où les individus se réunissent autour de passions communes, de questions spécifiques ou de préoccupations partagées. Ces espaces, comme les forums, les groupes Facebook, Reddit, ou même des hashtags sur Twitter, regorgent d’insights précieux sur les comportements, préférences et besoins des audiences.

Les limites de cette approche :

  • Manque de pertinence : Les campagnes ignorent les véritables préoccupations et intérêts des cibles.
  • Opportunités manquées : Ces communautés peuvent révéler des niches ou des usages inattendus des produits.

Malheureusement, certains marketeurs négligent ces communautés et se privent ainsi de données comportementales riches. Ils restent enfermés dans une analyse traditionnelle ou se limitent à des données superficielles issues de questionnaires ou d’études de marché classiques. Une marque de sport pointue avec laquelle j’ai travaillé ciblait les clients qui achetaient principalement ses produits pour la pratique d’un sport en particulier (je ne peux malheureusement pas la citer). En plongeant dans des discussions Instagram et Reddit, et en analysant leurs centres d’intérêts communs, nous avons découvert que leur communauté utilisait ces articles comme accessoires de mode, dans un contexte lifestyle urbain. En ignorant cette réalité, ils passaient à côté d’une opportunité majeure de mieux positionner leurs produits.

Erreur n°5 : Négliger l’influence des médias et des contenus consommés par les audiences

Pour bien comprendre ses audiences, il est essentiel d’analyser les médias et contenus qu’elles consomment : blogs, réseaux sociaux, podcasts, chaînes YouTube, émissions de télévision, ou encore sites spécialisés. Ces sources d’information et de divertissement permettent d’apporter un angle supplémentaire à la compréhension des personas, en dévoilant des facettes parfois inattendues de leurs personnalités et centres d’intérêt.

Les limites de cette approche :

  • Manque de profondeur dans les personas : Ignorer ces données prive les personas d’un élément crucial, celui des références médiatiques qui influencent leurs opinions et leurs comportements.
  • Opportunités manquées : Ne pas identifier ces canaux revient à passer à côté de partenariats stratégiques qui pourraient apporter une visibilité massive auprès des cibles finales.

Je me souviens qu’une enseigne de restauration dépensait des sommes importantes dans la conquête de cibles familiales. En réalité, l’un de leurs profils les plus importants quantitativement passait une grande partie de son temps à consulter des sites de gaming et à regarder des émissions d’e-sport. Pourtant, ni le gaming ni l’e-sport ne faisaient partie des considérations initiales de la marque. Quelle belle opportunité à considérer !

La solution pour créer des personas à la fois inspirants et performants : les études d’Audience Insights 

Chez Digital Insighters, nous croyons que la compréhension précise et approfondie des audiences est la clé d’une stratégie marketing réussie. En nous appuyant sur l’exploration des communautés en ligne et l’analyse des données digitales, nous aidons nos clients à dépasser les approches traditionnelles pour construire des personas riches et nuancés. Ces personas intègrent non seulement des données socio-démographiques essentielles, mais aussi les centres d’intérêt, les comportements et les médias consommés par leurs cibles.

Contrairement aux méthodes basées sur des hypothèses ou des projections, notre approche repose sur des données réelles issues des comportements des internautes sur le digital : cela ne s’invente pas.

Mieux encore, les insights que nous révèlent les internautes et leurs comportements sont souvent de véritables pépites pour les créatifs. Leurs centres d’intérêt et habitudes, souvent inattendus et surprenants, offrent une matière idéale pour penser out-of-the-box et concevoir des campagnes innovantes et impactantes. Mais ces données ne se contentent pas d’inspirer la créativité : elles permettent aussi d’optimiser le targeting des campagnes pour garantir un ROI amélioré. Et ça, ça n’a pas de prix. Nous l’avons testé et approuvé avec succès auprès de nos clients, qui bénéficient d’une approche marketing à la fois précise, inspirante et rentable.

En identifiant ces opportunités au sein des données digitales, nous transformons la connaissance en action et offrons à nos clients des stratégies marketing connectées à la réalité et véritablement performantes.

Vous souhaitez en savoir plus sur comment utiliser la digital intelligence pour vous aider à comprendre vos cibles ? Contactez nous !

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Paris 2024 : le top des rumeurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

Depuis quelques semaines, la cérémonie d’ouverture des JO Paris 2024 attise les curiosités. Il faut dire que le talentueux Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies de Paris 2024, travaille depuis deux ans sur cet événement. Sur les réseaux sociaux, de nombreux pronostics ont été faits quant à la participation de certaines personnalités. Cette semaine, les internautes et les journalistes ont pu apercevoir Lady Gaga et Céline Dion dans les rues de Paris. Ce ne sont pas les seules personnalités à avoir été mentionnées en ligne, où les internautes ont spéculé ces dernières semaines en partageant leurs meilleurs pronostics et leurs aspirations.

Qui a été le plus évoqué en ligne ? Voici le top des personnalités au cœur des rumeurs sur ces 30 derniers jours pour la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024.

 

Céline Dion, Snoop, Lady Gaga, Aya Nakamura et Michael Jordan sont au top des conversations

 

Parmi les célébrités les plus citées et qui génèrent le plus de réactions en ligne, en tête on note :

 

  • Céline Dion, que l’on a aperçu a l’aéroport du Bourget mardi matin, et vu filer chez la Maison Dior.
  • Lady Gaga quant à elle a été aperçue dans les rues de Paris puis en pleine répétition sur une scène flottante sur la Seine lundi dernier.
  • Snoop a été également confirmé comme porteur de la flamme Olympique à Saint-Denis, il est arrivé à Paris lundi, et ne s’en est pas caché sur ses réseaux sociaux.
  • Longtemps en tête des prédictions, la présence d’Aya Nakamura semble bien confirmée. La chanteuse se produira ce soir accompagnée des musiciens de la Garde Républicaine et des choristes du Chœur de l’Armée française.
  • Enfin, Michael Jordan prévoirait de se rendre à Villeneuve-d’Ascq pour les épreuves de basket.

 

D’autres noms ont circulé comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin et Jean-Jacques Goldman

Parmi les noms qui ont le plus circulé cette semaine, on a vu des artistes comme Dua Lipa, Ariana Grande, Rim’K, Jin, Jean-Jacques Goldman, Pharrell Williams, Yseult ou encore Marc Ceronne. Et des athlètes ou personnalités publiques comme Zinédine Zidane, Marie-José Perrec, Thomas Pesquet, Omar Sy ou encore Jean-Claude Van Damme. Mais rien n’est confirmé à date.

 

Les spéculations ont animé les conversations et les contenus en ligne ces dernières semaines. Nous avons hâte de voir si les pronostics des internautes se confirment ce soir. Bonne célébration !

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

L’IA s’invite aux Jeux Olympiques Paris 2024 : Qu’est-ce que cela signifie pour les athlètes et les spectateurs ?

Même les Jeux Olympiques ne peuvent échapper à la promesse de l’IA. À quelques mois des Jeux de Paris 2024, le Comité International Olympique (CIO) vient de dévoiler sa stratégie autour de l’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le sport. Le CIO a expliqué l’impact que l’IA peut avoir sur le sport et comment l’organisation a l’intention de diriger la mise en œuvre mondiale de l’IA dans le sport.

Le CIO a expliqué utiliser l'IA aux Jeux de Paris 2024 pour 4 objectifs

Le 19 avril dernier, le CIO a dévoilé sa stratégie IA pour tirer parti de cette technologie en constante évolution. Voici les 4 objectifs évoqués :

 

  • Trouver et sélectionner des athlètes talentueux
  • Aider les compétiteurs à élaborer des programmes d’entraînement personnalisés
  • Juger et arbitrer certains matchs
  • Créer des expériences individualisées pour les spectateurs

Comment cela fonctionnerait-il ?

Deux exemples ont été dévoilés lors de cette annonce.

Dans un exemple, l’IA a suivi un athlète lorsqu’il plongeait dans l’eau, fournissant des informations en temps réel sur le nombre de rotations qu’il a effectuées ainsi que sa hauteur maximale. Cette technologie pourrait aider les juges à donner des retours plus précis et impartiaux, et aider les athlètes à comprendre pourquoi ils ont reçu une note particulière.

Dans un autre exemple, un robot a été entraîné à jouer au ping-pong dans le style du double champion olympique Xu Xin. Il a ensuite utilisé le modèle pour jouer contre lui-même lors de matchs d’entraînement.

Le recours à l'IA lors des JO Paris 2024 a déjà généré des controverses

Des associations de défense des libertés individuelles craignent des abus concernant l’utilisation de caméras alimentées par l’IA pour détecter les menaces de sécurité (repérer les colis abandonnés ou les mouvements de foule) lors des Jeux Olympiques de Paris cet été.

Le champion de triathlon anglais Alistair Brownlee, même s’il est enthousiaste à l’idée de la promesse de l’IA, a déclaré qu’il était inquiet que certains emplois olympiques soient remplacés. « Utiliser l’IA pour aider à juger rendra les choses plus justes », a-t-il déclaré « mais comment s’assurer que l’IA vient en aide aux juges plutôt que de les remplacer ? ».

L'IA impacte toutes les industries, et soulève des préoccupations de façon récurrente

Les IA sont en train de transformer de manière profonde toutes les industries, y compris celle du sport. Leur capacité à traiter de grandes quantités de données, à identifier des schémas et à apprendre de manière autonome redéfinit les normes de productivité et d’innovation. Les IA ouvrent la voie à un avenir où l’innovation est omniprésente, offrant des opportunités de croissance et de transformation à toutes les industries.

Cependant, l’adoption généralisée des intelligences artificielles soulève également des préoccupations récurrentes quant à la protection de la vie privée et à la sécurité des données, ce qui peut influencer la confiance des consommateurs envers les marques utilisant ces technologies, et à l’éventuelle marginalisation des travailleurs dont les emplois sont automatisés.

Dans ce contexte, les préoccupations récurrentes des internautes et des associations défendant leurs droits doivent être intégrées dans la réflexion autour de l’intégration de toute IA à un business. D’autre part, une veille et un monitoring attentifs sont essentiels pour accompagner les nouvelles annonces faites par les marques ou les entreprises afin de pouvoir réagir de façon proportionnée et au bon moment.

Quand le streaming devient un outil de communication pour les politiques français

Quand le streaming devient un outil de communication pour les politiques français

Lancé en juin 2023 par le streamer Medja, le « DVM Show » sur Twitch a connu un succès croissant. Le DVM Show est une émission consacrée au rap et aux cultures urbaines, à l’image de Planète rap sur Skyrock. On a pu y voir des artistes comme Aya Nakamura, Kery James, Rohff, Hamza, Kaaris, Zola, ou Koba LaD. Le 12 février dernier, c’est Rachida Dati, fraichement nommée Ministre de la Culture, qui est l’invitée surprise du stream du jour, aux côtés de Tayc et Dadju, dans le studio d’Aulnay-sous-Bois.

Rachida Dati n’a pas caché son enthousiasme à participer à l’émission qui « valorise la culture populaire, une culture qui parle à toute une génération ».

La ministre en a profité pour inviter l’équipe du DVM show pour « venir faire un DVM » au sein du Ministère de la Culture « vous venez avec vos manettes« . L’invitation est lancée, elle ajoute « un ministère de la culture sans bruit, ce n’est pas un ministère de la culture« . Affaire à suivre donc.

 La chaîne Twitch DVM Medja compte 344K followers. Le stream du 12 janvier, qui a duré plus de 2h, a réuni un pic de 36K spectateurs.

Nous l’avions déjà constaté lors des Présidentielles 2022, Twitch est une plateforme hébergeant des contenus qui touchent un public de plus en plus large. On y voit ainsi de plus en plus de personnalités de la sphère politique y faire des apparitions. Les créateurs de contenu sur Twitch proposent des contenus novateurs et différenciants, qui les rend de plus en plus attractifs pour les directions de la communication. 

Pic de spectateurs