par Clément Brygier | 12 Août, 2014 | Actualités, Social media
Alors que le JDD annonce que la personnalité préférée des français est Jean-Jacques Goldman, et que le classement n’évolue guère depuis deux décennies, penchons nous sur un classement plus dynamique. Variety publie le classement des personnalités préférées des adolescents (américains) et nous révèle une tendance beaucoup plus significative sur l’évolution des goûts à l’ère du digital.
Les « Youtubeurs » au Top 5
Contre toute attente le classement place 5 Youtubeurs en tête, bien devant Paul Walker (décédé fin 2013), Jennifer Lawrence ou Katy Perry. Ces personnalités gèrent des chaînes Youtube rassemblant entre 7 et 30 millions d’abonnés et totalisant jusqu’à 5.5 milliards de vues sur leurs chaînes. La moitié du Top 20 est composée de ces nouveaux phénomènes que nous ne connaissions pas il y a encore 5 ans.
La majorité des profils sont des humoristes du web, les deux premiers, Smosh et Fine Bros tournent encore certaines vidéos dans les dortoirs de leurs facs alors qu’ils empochent autour de 5.7 millions de dollars par an.
A 24 ans, le suédois Pewdiepie est le 3ème Youtubeur le plus populaire et aussi le plus riche (7.5 millions de dollars par an). En abordant les jeux vidéos avec humour et excès, Pewdiepie s’est placé sur une niche très porteuse. Les jeux vidéos sont une thématique qui attire de très nombreuses vues. En 4ème vient KSI. Très présent sur les séries de jeux vidéo Fifa, il élargit son style éditoriale vers l’humour et les caméras cachés.
Enfin, des Youtubeuses occupent aussi le top 20, à l’image de Bethany Mota. Ses vidéos de tutoriels beauté, coiffure ou mode lui ont ouvert la voie vers une monétisation plus diversifiée. Bethany a sa propre ligne de vêtements chez Aéropostale (concurrent de Abercrombie & Fitch) et se lance aussi dans le parfum.
Comment expliquer leur popularité ?
- Youtube est l’activié la plus populaire sur le web chez les ados. Naturellement ils s’attachent plus à des personnalités qu’ils voient chaque semaine!
- Les personnalités Youtube seraient plus approchables et authentiques, un facteur de préférence qui prend de plus en plus d’importance chez les ados. D’après Variety, plus le discours d’une célébrité est formaté plus elle perd en popularité chez les jeunes. Sans surprise les ados sont friands de blagues et débordements pas toujours politiquement correct.
- Snobé par les médias traditionnels, les jeux vidéos trouvent leur « niche » sur Youtube. Les critiques de jeux rassemblent beaucoup plus de vues que les critiques de cinéma ou musique.
- La vision romantique d’une réussite fulgurante. Le public est séduit par l’accessibilité du succès. Il suffit de brancher une webcam et être créatif pour percer et devenir multi-millionaire…
Point méthodologique:
L’étude porte sur le marché américain uniquement. A l’image du JDD, les sondeurs ont proposé une liste fermée de célébrités et demandé aux ados leur avis sur l’accessibilité, l’authenticité, l’intelligence et la fiabilité des stars. La méthodologie a ses limites: par exemple Beyoncé n’était pas dans la liste. Finalement, la liste pointe vers une tendance réelle chez les ados américains et ce ne serait pas une surprise de voir Norman ou Cyprien en tête des célébrités préférées des adolescents français.
par Clément Brygier | 10 Juil, 2014 | Big data, Social media
Au delà du domaine sportif, le match Brésil-Allemagne bat aussi des records sur les réseaux sociaux !
Avec pas moins de 580 000 tweets au moment où Khedira a marqué le 5ème but allemand, Twitter annonce avoir atteint un nouveau record de « Tweets par Minute ».
Ici nous pouvons observer sur une carte du monde, réalisée par Twitter avec Cartodb, de tous les tweets mentionnant les hashtag #BRAvGER ou #BRAGER. La méthodologie est un peu sommaire et mériterait d’être améliorée mais en tendance nous voyons les explosions de joie ou d’incrédulité à chaque but. Cette cartographie dynamique a le mérite de révéler deux choses importantes:
- Une demi-finale de Coupe du Monde tiens en éveil la planète. Par exemple les asiatiques tweetent beaucoup alors que le match se déroule entre 3 heures et 7 heures du matin.
- Le silence de certains pays reflète la popularité de Twitter sur ces territoires. Le plus évident ici c’est l’Allemagne qui pendant son match historique reste relativement calme. Avec un taux de pénétration de seulement 1% pour Twitter en Allemagne, on comprend mieux pourquoi ce pays attire moins l’oeil à chaque explosion de tweets.
La carte est interactive, vous pouvez naviguer dans le temps et zoomer sur chaque bulle qui représente un tweet.
Si on visualise le match Pays-Bas – Argentine qui était beaucoup moins spectaculaire et qui s’est terminé par des tirs aux buts, nous notons que le reste du monde s’est ennuyé jusqu’à la fin du match.
Les solutions pour explorer la data que nous récoltons se multiplient. La visualisation de data sous un prisme géographique ne fait que commencer à révéler ses insights.
par Audrey Fleury | 28 Mai, 2014 | Social media, Veille
Vous souhaitez mettre en place un dispositif de veille sur les médias sociaux. Mais où commencer ? Quels outils de social media monitoring choisir ? En l’espace de quelques années, un nombre important d’outils de monitoring ont fait leur apparition, des outils gratuits ou payants. Choisir le bon outil peut être un vrai casse-tête. Chacun d’entre eux possède des fonctionnalités différentes, répondant à certains types de besoins. Pour vous guider dans cette sélection, voici quelques clés pour bien choisir votre outil de monitoring.
Préambule sur les outils de social media monitoring
Un outil de social media monitoring détecte où et quand des mots clés (comme par exemple, votre marque ou tout autre sujet) est mentionnée sur le web. Il a la capacité d’identifier l’origine de la mention (type de sites web), la date, l’importance (audience, popularité, influence) et le sentiment associé à cette mention. Certains ont également la capacité de capter et traiter les mentions de votre marque en temps réel.
Sources : où collecte-t-il les données ?
Les outils de social media monitoring vont rechercher des données sur l’ensemble du web. Des millions de contenus sont créés chaque jour, et ces contenus ne cessent de croitre. Pas une mince affaire donc. Les outils de monitoring vont scanner tous les types de sites présents sur le web à la recherche des mots clés recherchés, et vont collecter ces données pour les rendre lisibles au sein d’une interface. Ces sources sont donc multiples et prennent des formes différentes. Les sources les plus utilisées sont les suivantes :
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- Les sites des médias (LeMonde.fr, LesEchos.fr, RTL, M6…)
- Les sites des marques
- Les sites spécialisés (Lequipe.fr, Auféminin.com…)
- Les blogs
- Les forums
- Les réseaux sociaux
- Les sites de contenus vidéo (YouTube, Dailymotion…)
- Les sites de photos (Flickr…)[/su_list]
Une première distinction entre les outils est dès lors possible. Certains se concentrent sur une seule source, d’autres vous proposent l’intégralité des sources ci-dessus. Par ailleurs, il est important de noter que tous les contenus ne sont pas accessibles ou ne le sont pas gratuitement. ₍₁₎
Requêtes : déterminer ce que vous allez chercher
Afin d’écouter ce que l’on dit de vous, il vous faudra paramétrer votre outil de monitoring en créant une requête. Une requête est un ensemble de mots clés ou expressions régulières définissant ce que vous souhaitez rechercher. Vous définirez également la date et les différentes sources dans lesquelles vous voulez piocher vos données.
Résultats : la première étape de l’analyse
Une fois votre requête définie, et après que la moulinette ait fait son travail, la liste exhaustive des mentions de votre marque est affichée. L’outil réalise un premier traitement des résultats : qualifications des mentions (selon la source, la date…) et effectue une première analyse des résultats (sentiment, influence, audience…)
Bien choisir votre outil de social media monitoring
Renseignez-vous sur le marché des outils de social media monitoring
Quels sont les principaux acteurs ? Les acteurs émergents ?
N’hésitez pas à demander autour de vous si vos collègues, amis ou réseaux professionnels ont déjà utilisé ce type d’outils et lesquels ils peuvent vous recommander. Attention, cependant, chacun possède ses propres besoins. Des outils qui conviennent à vos relations ne sont pas forcément ceux qui vous satisferont.
Déterminer vos besoins et objectifs
Quels sont vos besoins ? C’est une question qui parait évidente, pourtant c’est la question la plus importante. La réponse à cette question va déterminer toute la suite.
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- Ecouter vos clients ?
- Détecter une potentielle crise sur votre marque ?
- Evaluer les retombées de vos actions sur votre page Facebook ?
- Analyser les retours clients sur vos produits ?
- Gérer votre réputation ?
- Monitorer les conversations sur vos concurrents ?
- Faire de la curation de contenu ?
- Identifier les influenceurs ?
- Identifier les talents qui pourraient travailler pour votre entreprise ?
- Quels indicateurs clés avez-vous déjà mis en place ?
- Quels KPI devez-vous mettre en place pour mesurer l’impact de vos actions sur les médias sociaux ?
- Etc.[/su_list]
Vos objectifs sont propres à votre contexte. Soyez précis. Classifiez vos objectifs court-moyen-long terme. Consultez les autres départements et vos équipes. Ils sont concernés et ont peut-être des besoins différents des vôtres. N’oubliez pas de prendre en compte également les langues, les pays spécifiques où vos besoins sont présents.
Savoir qui utilisera votre outil de monitoring
Quelles personnes seront utilisateurs de l’outil ? En interne ou votre agence ? Avez-vous besoin d’un analyste ? Qui sera en charge des relations avec votre prestataire ?
Autant de questions auquel il vous faut répondre en amont. Les réponses obtenues vous permettent à la fois de vous organiser en interne, d’identifier les personnes en charge du projet, les compétences dont vous avez besoin et par conséquent celles qui vous manquent. Elles influencent également vos critères au moment de sélectionner l’outil de monitoring, notamment en ce qui concerne l’interface et la facilité de prise en main.
Définir votre budget
Compte tenu de vos objectifs, quels budgets êtes-vous prêts à allouer à un outil de monitoring ? Plus l’outil est performant, plus le coût sera élevé. Plus l’outil est performant, moins vous passerez de temps à traiter manuellement certains éléments. N’oubliez donc pas de prendre en compte les ressources humaines nécessaires. Car un outil seul ne suffit pas.
Réaliser une liste de critères correspondants à vos objectifs
Il est temps de se pencher plus précisément sur les outils de social media monitoring et toutes les fonctionnalités qu’ils vous proposent. Selon vos besoins et objectifs, définissez les critères / fonctionnalités indispensables que l’outil doit posséder. Définissez également, les critères secondaires qui peuvent être les facteurs finaux de décisions, si plusieurs outils correspondant à votre première liste.
Voici une liste assez exhaustive des principales questions à se poser et des critères à considérer dans votre sélection.
Données et sources
- Comment les données sont collectées ?
- A quelle fréquence ? Toutes les semaines ou toutes les heures ?
- Quels types de sources sont monitorées ? Toutes, uniquement Twitter… ?
- Quelles sont les sources qu’ils ne peuvent pas monitorés ? Pourquoi ?
- Un accès au Firehose ₍₂₎ Twitter pour obtenir l’intégralité des tweets ?
- Archivent ils les données ?
- La rétroactivité des données est-elle possible ? Sur quelle période ? Si oui, engendre-t-elle un coût supplémentaire ?
Objectifs : s’assurer de la bonne collecte des données et de l’exhaustivité des sources, tel l’accès au firehose Twitter. Il serait bien ennuyant de louper une mention de votre marque à l’origine d’une crise…
Bon à savoir : Ne pas négliger la rétroactivité des données : imaginons que pour la 2ème année consécutive, vous lancez une même campagne sur les médias sociaux. L’année dernière, vous n’aviez pas d’outils de monitoring. Vous savez qu’il est possible de remonter dans le temps et souhaitez comparer les retombées des deux campagnes. Est-ce que votre outil le permet ? Tous les outils de social media monitoring archivent une partie des données ou peuvent être en mesure de les collecter à postériori. Il vous est possible habituellement de remonter sur les 3 mois antérieurs. Certains proposent 6 mois ou un an.
Langues et pays
Vous gérez des marques internationales. La capacité des outils à traiter plusieurs langues devient dès lors un critère important. Même si vous ne souhaitez pas monitorer toutes vos marques, dans tous les pays tout de suite, pensez à vos potentiels futurs besoins.
- Quelles langues sont monitorées ?
- Quels pays ? Est-il possible d’avoir une segmentation par villes ?
- Les réseaux sociaux spécifiques à certains pays sont-ils inclus dans les sources monitorées ?
Objectif : s’assurer que les pays ou langues faisant partie de vos besoins sont bien traitées
Spam
- Quelle stratégie de lutte anti-spam a été mise en place ? Automatique ? Manuel ?
- Comment l’outil traite les contenus dupliqués ?
Objectif : Toute pollution est une perte de temps. Assurez-vous de ne pas en perdre 😉
Paramètres et requêtes
- Comment paramétrer mes recherches ?
- Comment sont construites les requêtes ?
- L’outil utilise-t-il les opérateurs booléens ?
- Y a-t-il d’autres façons de construire une requête ?
- Peut-on inclure et exclure des termes ? Appliquer des filtres ?
Objectif : Déterminer les connaissances à acquérir pour prendre en main l’outil et effectuer des requêtes pertinentes. Evaluer ainsi la facilité de prise en main de l’outil.
Fonctionnalités et metrics
- Quels sont les metrics disponibles dans l’outil de monitoring ? Influence, géolocalisation, audience… ?
- Quels sont les indicateurs clés ?
- Comment ont-ils été intégrés dans l’outil ? Provenance externe ou calcul du prestataire ?
- L’analyse du sentiment est-elle disponible ?
- Est-il possible d’effectuer une recherche de mots clés à l’intérieur de la requête ?
- Peut-on filtrer les résultats en fonction des sources, du sentiment, de sujets ?
- Quelle est la liberté dans le traitement manuel des données (pour faciliter le travail de l’analyste) ?
Objectif : s’assurer que l’outil fournit des indicateurs pertinents répondant à vos besoins. Et offre à l’analyste une certaine main sur l’outil. Restez flexibles. Vous pouvez découvrir d’autres indicateurs / fonctionnalités auxquels vous n’avez pas pensé, et qui seront utiles.
Bon à savoir : des outils de social media monitoring ont mis en place leurs propres indicateurs comme par exemple un indice d’e-réputation, un score d’influence ou d’engagement. Ainsi, il est important de comprendre ces indicateurs, leurs calculs pour en cerner l’utilité et la pertinence. Les outils intègrent également des indicateurs externes que vous utilisez peut être déjà comme le score Klout, l’audience des sites etc.
Analyse du sentiment
- L’analyse du sentiment est-elle automatisée ?
- Si oui, est-elle fiable ? Quel est le taux d’erreur ?
- Est-il possible de la changer manuellement pour chaque mention ?
- L’analyse du sentiment est-elle disponible dans toutes les langues ?
Objectif : Identifier le besoin en ressources humaines pour parer au manque de l’analyse du sentiment automatique.
Bon à savoir : il y a toujours une marge d’erreur dans l’analyse du sentiment automtisé.
Data visualization : graphs et dashboards
- Quelles sont les visualisations de données proposées ? (chiffres, camemberts, bars, chronologie…)
- Quelles sont les fonctionnalités des dashboards déjà intégrés ?
- Les dashboards peuvent-ils être personnalisés par les utilisateurs ?
- Peut-on générer des rapports automatiques des dashboards ? Peuvent-ils être personnalisés ? A quel niveau ?
Objectif : Faciliter la lecture des résultats et la personnalisation de l’outil en fonction de vos besoins
Export des données
- Peut-on exporter les données et les représentations graphiques en dehors de l’outil ?
- Sous quel format ? Excel, PDF, Powerpoint, jpeg … ?
Objectif : Faciliter le partage des données en interne, les intégrer dans vos présentations…
Autres fonctionnalités
- Ont-ils des fonctionnalités spécifiques à votre industrie ?
- Peut-on configurer des alertes par mail ? Avec quels critères ?
- Peut-on connecter sa page Facebook, son compte Twitter ?
- Y a-t-il des fonctionnalités pour faciliter le travail en équipe sur l’outil ? Assigner des tâches ? Intégrer des notes ?
NB : les alertes, très utiles pour la gestion de crise par exemple.
Navigation et interface
Bien que je considère ce point comme un critère secondaire pour les besoins qui me sont propres, il peut ne pas l’être pour tout le monde. La simplicité de navigation ou le design de l’interface peuvent tout à fait faire parti des critères de décision. Après tout, vous et votre équipe, allez utiliser l’outil fréquemment. Si ce n’est tous les jours. Autant qu’il vous plaise 😉
Installation, formation et maintenance
Les modalités d’installation peuvent également prendre une place dans votre prise de décision. Bien souvent les outils sont accessibles depuis un navigateur web, et il n’y a pas besoin d’installation. Avec l’installation, les prestataires peuvent également vous proposer une formation de prise en main de l’outil. Elle peut se révéler utile pour former vos équipes, faciliter la prise en main, ou obtenir des astuces sur l’utilisation de l’outil.
Enfin, renseignez-vous également sur la maintenance. Que se passe-t-il si l’outil tombe en panne ? Si vous avez un problème ? Une erreur dans la collecte des données ?
NB : Identifier les services proposés autour de l’outil pour s’assurer du bon fonctionnement. Assurez-vous d’avoir un point de contact commercial ET technique pour vous accompagner sur les diverses problématiques.
Tarifs
La structuration des tarifs s’organise bien souvent autour des 3 critères suivants :
- Le volume de données
- Le nombre de requêtes
- Le nombre d’accès utilisateurs
Identifier les utilisateurs de l’outil et les sujets à monitorer en amont vous permet donc d’estimer les coûts associés. Par ailleurs, n’hésitez pas à demander aux prestataires, sur un certain nombre de mots clés (marque, produits, concurrents…), les volumes de données. Cela vous donnera une première idée des volumes.
Au début, quelques requêtes peuvent vous suffire : sur vos marques, vos produits. De nouveaux besoins peuvent ensuite émerger : une nouvelle campagne, un concurrent, des sujets sensibles… Anticiper ces évolutions. Prenez en compte dans votre décision les coûts supplémentaires pouvant intervenir sur du plus long-terme.
Avant de vous engager, demander la période minimum d’engagement. Généralement, il est d’une année.
Indispensable
Testez vous-même l’outil
Rien de mieux qu’une prise en main concrète pour évaluer si l’outil correspond bien à vos besoins et objectifs. Utilisez la liste de critères indispensables préalablement définis. Puis évaluer l’outil en fonction de cette dernière : pertinence de la collecte des données, facilité de prise en main, rapidité de l’outil, fonctionnalités qui vous seront vraiment utiles… Regardez également celles qui sont des « nice to have ». Elles pourront peut-être se révéler utiles avec le temps.
La majorité des outils de social media monitoring vous propose une période d’essai d’une à deux semaines. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à la demander.
L’outil seul ne suffit pas
Prenez bien en compte qu’un outil seul ne suffit pas. Pour réaliser une veille efficace et utile, il vous faudra à la fois des compétences et du temps. En interne ou en externe.
Conclusion
Avec ces informations, vous devriez avoir désormais une idée suffisamment complète des éléments à prendre en compte dans le choix de votre outil de social media monitoring. Comme tout choix de prestataire, il est important de se poser les bonnes questions et surtout de bien définir en amont vos besoins.
Identifier vos objectifs en termes de monitoring, les principales fonctionnalités que vous recherchez dans un outil, les impératifs pour sélectionner un outil efficace tels que la bonne collecte des données, la marge d’erreur dans l’analyse du sentiment automatisé…
Vous êtes dans ces démarches et avez besoin de conseil ?
N’hésitez pas à nous contacter !
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₍₁₎ Les outils de social media monitoring sont en mesure de scanner tous les espaces publics. Cela signifie qu’ils n’ont pas accès à toutes les données. Certains sites ont vite compris l’enjeu autour de cette donnée sociale, et ont restreint leurs accès. Ce sont notamment les réseaux sociaux. Twitter donne accès à une partie de ces données gratuitement. Avoir accès à l’exhaustivité des tweets, soit 500 millions de tweets par jour, est possible mais n’est pas gratuit. Facebook donne uniquement accès aux pages et groupes publics. Google+, LinkedIn, Viadeo, Pinterest, Instagram et les autres réseaux sociaux ont chacun des politiques différentes. C’est pourquoi vous ne retrouvez pas toujours ces différents réseaux sociaux dans les outils de monitoring, ou de moins l’exhaustivité des contenus recherchés.
₍₂₎ Le firehose est le nom communément donné au flux massif et en temps réel des tweets publiés chaque jour. Twitter donne différents accès à son firehose.