La coupe du monde de football 2014 arrive à grands pas. Les médias en parlent de plus en plus. Les supporters suivent avec intérêt les annonces autour de la compétition. Et cette semaine, la chanson officielle de la coupe du monde est enfin arrivée sur les Internets : « We Are One (Ole Ola) ». Chez Digital Insighters, en lisant les premières réactions, on a voulu en savoir un peu plus sur le sujet. Rien de mieux qu’un petit tour d’horizon des conversations sur les médias sociaux.
Un volume de mentions en légère croissance à l’approche de la compétition
Sur les 6 derniers mois, la coupe du monde de football a généré 2,5 millions de mentions. Et ce volume augmente progressivement au fur et à mesure que la compétition se rapproche. En décembre, l’annonce des groupes engendre de fortes réactions sur les médias sociaux.
Plus de 41 000 mentions pour l’hymne officiel « We are one »
Le sujet de la chanson officielle engendre en l’espace de 7 jours plus de 41 000 mentions. C’est la sortie de l’hymne officiel, le 8 avril, qui relance les conversations. Les deux derniers jours engendrent en effet 80% des mentions sur le sujet. Chanté par Pitbull, Jenifer Lopez et la chanteuse brésilienne Claudia Leite (pour ceux qui ne l’ont pas encore écouté, vous la trouverez ici), les réactions ne se sont pas faites attendre. Et sans grande surprise, elles prennent essentiellement place sur Twitter (94%) : diffusion du lien youtube, réactions et articles s’entremêlent sur le réseau social.
Les réactions sont autant masculines que féminines. Tandis que les conversations sur la coupe du monde sont essentiellement masculines. L’hymne officiel, un moyen d’attirer le public féminin ? Oui, et ça marche.
Dans quel pays la chanson officielle est la plus discutée ?
L’hymne officiel, à peine sortie, a déjà fait le tour du monde. Ce sont essentiellement les grandes nations du football qui sont les plus concernées, et bien entendu l’Amérique latine, terre d’accueil de la compétition. Les Etats-Unis et l’Angleterre engendrent le plus grand volume de conversations sur « We are one ». Suivi par les Pays-Bas et le Brésil. A notre plus grand étonnement, la Chine et l’Inde sont également à l’origine d’une part de mentions relativement importante.
Et que pensent les internautes de cet hymne ?
Les réactions sont globalement mitigées. Les fans des chanteurs sont très proactifs. Ils relaient et félicitent leurs idoles. Pas de demi-mesure : la chanson est soit adorée soit détestée.
« Pitbull releases the official 2014 World Cup song. » …well that has to be the worst news I’ve heard in the last decade.
— (@Kylypso) 9 Avril 2014
What makes #WeAreOne a great song is @JLo‘s part #fact :’) — εlli. (@eLLiLopez) 8 Avril 2014
RT @HeyItsMaureen24: @myNUVOtv our girl @JLo did a great job again!! #WeAreOne 🙂 — NUVOtv (@myNUVOtv) 8 Avril 2014
I simply love the song #WeAreOne it’s an amazing song. I really like it. Thank you @pitbull @JLo @ClaudiaLeitte for doing such a great job!
— Lari Pérez (@LariPitbullGirl) 9 Avril 2014
« We are one » es horrible, la verdad =/ #WeWantLaLaLaBrazil2014
— тυ вσcα мι α∂ιccιóи (@AmoMuchoaShaky) 8 Avril 2014
Comme à chaque fois, l’hymne de la Coupe du Monde brule les oreilles #WeAreOne http://t.co/k7ynmZAedi pic.twitter.com/TfYBJMTMHj
— Aurélie PAULY (@Thisistarte) 9 Avril 2014
Toucher le grand public, et pas que les footeux
La coupe du monde de football est un événement international regardée dans plus de 200 pays et générant un fort engouement de la part des fans de football. Mais pas seulement. Le grand public s’y intéresse également, entraîné par leur entourage et la médiatisation de l’événement. Et beaucoup de choses sont mis en oeuvre pour les toucher. L’hymne officiel en fait partie. La FIFA s’est entourée cette année de deux stars hispano-américaines à envergure mondiale, une star brésilienne… et surtout toute une panoplie d’artistes qui participent à l’album « The 2014 FIFA world cup official anthem » : Santana, Wyclef ou encore Avicii. Des artistes qui seront donc présents pour la cérémonie d’ouverte et/ou de fermeture. Permettant ainsi de s’appuyer sur les communautés des artistes pour faire parler de l’événement.